Le sultan du tareb et de la chanson arabe, George Wassouf, s'est produit mercredi dernier à la Coupole du Complexe olympique du 5 Juillet. Cette manifestation a été organisée par l'Office national de la culture et de l'informatiion (ONCI). Apres son passage à Sétif où il a fait salle comble en émerveillant ses fans, c'est à ses admirateurs de la capitale que la star syro-libanaise a donné rendez-vous pour un récital de très haute facture qui a enflammé le public de la Coupole. Dès son entrée sur scène, à 21h30, le roi du tareb a entamé son spectacle en ouvrant son concert avec la chanson Hedi yens albou qui a en quelques minutes emporté filles et garçons, lesquels ont commencé à vibrer et danser de joie. Le public venu de tous les coins d'Alger et de nombreux étrangers particulièrement syriens et libanais reconnaissables à leurs tenues vestimentaires adaptées à la circonstance et leurs drapeaux nationaux ont créé une ambiance particulière en livrant eux-mêmes un spectacle dans le spectacle avec leurs danses traditionnelles. Dans une fusion totale, le public scandait en chœur les paroles des chansons de George wassouf, particulièrement lorsqu'il interprétera Tabib jerah, Jeri kalbi et Kalam el nass. Fin connaisseur, le public de la Coupole n'a cessé de réclamer la chanson Leriem. George Wassouf feint d'ignorer les appels des ses fans pour laisser ce morceau lors de la dernière partie du spectacle. La voix chaude, profonde et forte de Wassouf, transcendée par une musique fluide, alliant les instruments ancestraux aux sons modernes, a subjugué le public. Nombre de spectateurs venus d'autres régions du pays, à l'image de cette jeune fille enseignante à Oran, se sont sentis frustrés du fait que leur artiste préféré n'ait pas offert de spectacle à d'autres régions du pays. A cet égard, il faut signaler que, si l'initiative de l'ONCI de fêter la Journée de l'étudiant avec un concert est louable, il reste cependant bien des choses à parfaire dans l'organisation. Des incidents ont, en effet, émaillé le spectacle, à l'image de ces jeunes qui ont été empêchés de danser au bas de la scène et surtout les conditions quelque peu médiocres offertes aux journalistes pour la bonne couverture de cet événement. F. B.-C.