Sétif, la séculaire, s'est mise au diapason de l'art et de la culture proche-orientaux. Jeudi, ils étaient entre 2 000 et 3 000 personnes, la petite salle ne pouvant contenir plus. Les plus chanceux ont vécu de vrais moments de bonheur. Ce soir-là, le Sultan de la chanson arabe a, treize ans après sa première venue, charmé, une fois encore la ville de Aïn El Fouara. Ses fans n'en demandaient pas plus, ils lui donneront la réplique avec nostalgie et brio. La foule était envoûtée par la voix mélodieuse de la vedette. Pendant presque deux heures, sans interruption, il entonnera ses différents succès, à l'exemple de Ana Asef, Youm El Wada'a, Halef Elamar, Alatlal, etc. Une fois de plus, le Syrien a été subjugué par l'accueil de ce public fin et connaisseur, qui reprenait en chœur toutes ses romances.