Opel retire ses demandes de garanties publiques en Europe Le constructeur automobile Opel, filiale de l'américain General Motors, a annoncé, mercredi dernier, le retrait de ses demandes de garanties de crédit auprès des gouvernements européens, en raison d'un processus «beaucoup plus complexe et long qu'attendu». «Le bien-fondé et les raisons d'une requête de garanties publiques n'ont pas changé», explique dans un communiqué le groupe, qui avait adressé des demandes en ce sens aux gouvernements allemand, britannique, espagnol, belge, polonais et autrichien, pour un total de 1,8 milliard d'euros. Mais «le processus s'avère beaucoup plus complexe et beaucoup plus long qu'attendu, et les résultats ne sont toujours pas atteints, ou incertains», poursuit la société. La firme a affirmé qu'elle assurerait seule son financement. La semaine dernière, le gouvernement fédéral allemand avait adressé une fin de non-recevoir à la demande de fonds d'Opel, qui négociait depuis avec les Etats régionaux allemands abritant des sites de production. Mais le refus de Berlin, qui devait fournir le gros des 1,1 milliard d'euros demandés, a sans conteste été une douche froide pour le groupe. Nouvelle baisse des immatriculations au mois de mai en Europe Le marché européen de l'automobile a connu une nouvelle baisse des immatriculations en mai dernier de 9,3%, selon l'Association des constructeurs européens (ACEA), au moment où le marché des 27 conserve une hausse de 1,9% sur les cinq premiers mois de l'année en cours, avec 5 943 096 ventes, par rapport à la même période de 2009. Avec 1 129 508 ventes au mois de mai dernier, l'Europe en est à son second mois, en baisse après le mois d'avril dernier, conséquence directe de l'arrêt de la prime à la casse et Des mesures de soutien mises en place par certains Etats de l'Union européenne. L'Allemagne est d'ailleurs le pays le plus touché avec une baisse de 31,5%, suivi de l'Italie (-13,8%) et de la France (-11,5%). Par ailleurs, le marché espagnol a connu une hausse de 44,6% il en est de même pour le Royaume-Uni (+13,5%), deux pays où la prime à la casse produit toujours ses effets.