Photo : S. Zoheir De notre correspondant à Aïn Defla Madani Azzeddine Il est important que l'individu vive dans un milieu qui lui convienne et lui offre un environnement sain, en mesure de faciliter sa stabilisation et éviter ainsi l'exode ou les différentes autres formes de migration, qui constituent un phénomène difficile à prendre en charge vu sa complicité et ses conséquences pesantes. Il est vrai que, dans de nombreuses wilayas du pays, des villes souffrent aujourd'hui de la nature de leur tissu urbain qui n'offre pas une belle image. En plus, ces ensembles urbains, en l'absence d'opérations de réaménagement, favorisent la dégradation continue des milieux vitaux de leurs habitants. Si des opérations d'amélioration urbaine sont lancées régulièrement, il semble que les études ne sont plus en mesure d'assurer une bonne cohérence entre les différents composants du milieu urbain. Ce qui favorise l'apparition des signes de dégradation dans les rues et les quartiers. L'aménagement urbain et en particulier l'aménagement des boulevards et des rues, sans la mise en application d'études fiables, est à l'origine de l'apparition de désagréments tels que le bruit et la poussière, qui constituent un vrai problème de santé publique. De nombreux citoyens se retrouvent en effet atteints de maladies respiratoires. De nombreux quartiers présentent ces signes au niveau de la commune de Khemis Miliana où le manque d'hygiène suscite la colère de la population particulièrement dans la partie sud de la ville. Les citoyens ne cessent de demander le revêtement des rues en bitume, l'unique moyen d'après eux pour remédier à cette situation. D'autres communes souffrent du manque d'hygiène. Les rongeurs et les différents genres d'insectes font leur apparition durant toutes les périodes de l'année et particulièrement au cours de l'été où la chaleur et l'humidité favorisent leur prolifération. Les moustiques continuent d'inquiéter les habitants des ensembles urbains et particulièrement ceux des cités construites à la périphérie de la ville. Cependant, au niveau des grandes villes, des mesures ont été prises avant la période estivale dans le but de nettoyer les vides sanitaires des immeubles, qui constituent une source de prolifération de différents germes et microbes. Par ailleurs, les services d'hygiène des communes ont lancé dernièrement un dispositif de lutte contre les moustiques, cafards et autres insectes. Le traitement par pulvérisation d'un insecticide se fait quotidiennement grâce à un programme tracé par ces services. Mais ces quelques passages de la pompe d'aspersion sont bien insuffisants pour assurer un environnement propre, d'autant que certains citoyens ne contribuent pas à cette démarche initiée par les services concernés. En somme, de nombreuses communes disposent d'un plan pour assainir le tissu urbain durant la période de l'été, mais ce dernier varie d'une commune à l'autre, selon l'enveloppe financière allouée à ce genre d'opération. Cela ne garantit pas pour autant le cadre de vie souhaité. Les services sanitaires enregistrent d'ailleurs beaucoup d'admissions de personnes atteintes de piqûres d'insectes, qui peuvent avoir des conséquences sur leur santé. Un environnement a besoin de plus de moyens humains et matériels pour être assaini et maintenu propre. M.A.