Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (SNAPAP) appelle à la promulgation des statuts particuliers concernant environ 500 000 fonctionnaires, au plus tard le mois de décembre prochain. Si ce n'est pas le cas, cette organisation autonome menace de reprendre la protestation jusqu'à la satisfaction de toutes ses revendications, pas seulement celle concernant les statuts particuliers. C'est ce qui ressort de la conférence de presse tenue, hier à Alger, par son secrétaire général, Belkassem Felfoul. Autre revendication du syndicat, la généralisation du taux de revalorisation des primes à 40% à tous les corps communs. De même qu'il est demandé de faire passer le salaire minimum d'accès à un logement LSP de 24 0000 à 35 000 DA. «Les fonctionnaires n'ont ni les moyens de payer un LSP ni le droit de prétendre à un logement social», a expliqué M. Felfoul. Par ailleurs, un nouveau secrétariat général du SNAPAP a été désigné à l'issue des travaux du sixième congrès national de l'organisation, ayant lieu les 13 et 14 juillet dernier, à Alger, a-t-il annoncé. C'est hier qu'il a procédé à son installation officielle. La nouvelle équipe est composée de quinze membres, dont une femme. Elle dégage toute sa responsabilité quant aux mouvements de protestation annoncés par les travailleurs de différentes communes du pays. Tout comme elle met en garde contre toute tentative d'utilisation du nom de l'organisation par des personnes qui n'en font plus partie. Illusion faite à l'ancien président et ses collaborateurs. Par ailleurs, le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique appelle au paiement de toutes les primes, avec effet rétroactif, avant fin 2010. Tout comme il insiste sur la nécessité de maintenir la formule actuelle de retraite et son calcul sur la base du dernier salaire de la période du service. Le SNAPAP appelle aussi à l'actualisation des lois de travail pour assurer un minimum de stabilité dans le monde du travail et dans le système juridique, revalorisation des allocations familiales et révision de l'article 87 bis de la loi 11-90. Concernant la gestion des œuvres sociales, la revendication est la même : «Il faut revoir cette loi de façon à permettre à tous les syndicats d'avoir un regard sur la gestion de ce fonds.» K. M.