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Auparavant, le Ramadhan était symbole de convivialité et de solidarité
Animation culturelle durant le mois sacré
Publié dans La Tribune le 12 - 08 - 2010

D'aucuns pensent que le mois de Ramadhan a énormément changé depuis quelques décennies. Certains croient que ce changement est positif dans la mesure où il a mis fin à de nombreux archaïsmes au sein de la société mais d'autres, et ils sont nombreux, se disent convaincus que le mois de carême a beaucoup perdu de ses valeurs de solidarité et de générosité. Il a perdu des traditions pourtant simples mais qui auraient de plus en plus d'importance de nos jours, vu la pauvreté qui va crescendo et l'individualisme qui gagne du terrain au sein de la société. Parce que le pauvre aujourd'hui ne peut même plus compter sur les membres de sa propre famille ni sur ses voisins qui se trouvent eux aussi dans une situation socioéconomique peu reluisante. C'est une réalité amère vécue par les Algériens de toutes les wilayas du pays, y compris celle de Tizi Ouzou où l'économie est encore un mot creux. Cette solidarité qui résiste encore difficilement était quelque chose de très naturel au milieu du siècle dernier, témoignent des citoyens d'un certain âge qui insistent sur le fait que la solidarité était en vigueur malgré la pauvreté qui touchait tous les villageois. «Une solidarité profonde», précise une femme au foyer de près de 70 ans qui dit se souvenir que «les gens avaient le sens du partage avec les voisins plus démunis qu'eux», regrettant de fait la disparition de cette magnifique valeur. De son côté, un enseignant à la retraite ayant exercé dans un établissement scolaire de la ville de Tizi Ouzou évoquera les nombreuses visites familiales quasi quotidiennes que le mois de Ramadhan permettait à tous les citoyens d'effectuer dans la bonne humeur et la convivialité.Après le f'tour, les familles, les femmes en particulier, ne restaient pas toujours cloîtrées à la maison à regarder la télévision, quand elles en avaient. Les familles passaient leurs soirées ramadhanesques même chez les voisins autour d'un peu de zlabias ou de qalb ellouz accompagnés d'un bon thé. «C'est comme ça que les liens amicaux et fraternels se renforçaient», ajoute-t-il. Il y a par ailleurs cette histoire racontée par une femme habitant un quartier de la haute ville de Tizi Ouzou, qui affirme qu'il y a des années certaines soirées ramadhanesques étaient particulières dans certains quartiers de ce qu'on appelle l'ancienne ville de Tizi Ouzou. Après la rupture du jeûne, des jeunes filles sortaient chacune avec sa derbouka, se mettaient devant la porte de la maison et se donnaient la réplique avec toutes sortes de chansons, créant ainsi une ambiance de fête dans le quartier. Les femmes les rejoignaient par la suite, ajoute notre interlocutrice, au moment où les hommes se dirigeaient vers les cafés maures où ils passaient leurs soirées à jouer aux cartes ou aux dominos. A l'époque, les gens vivaient simplement. «Les choses simples généraient de belles choses et c'est justement de ces choses simples que ressortent facilement la solidarité et la générosité entre les gens», conclut notre enseignant à la retraite, en regrettant que cela tende à disparaître de nos jours.
M. B.

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