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Bouteflika soutient le droit de l'Iran à développer son nucléaire civil
Tout en affirmant que l'Algérie n'est pas l'élément de blocage pour la constitution de l'UMA
Publié dans La Tribune le 12 - 08 - 2008


Photo : APS
De notre envoyé spécial à Téhéran
Abdelghani Aïchoun
Le chef de l'Etat algérien, M. Abdelaziz Bouteflika, a prononcé hier un discours, à l'occasion d'un déjeuner offert par le président iranien, Mahmoud Ahmadinejad, dans lequel il a évoqué le partenariat économique entre les deux pays ainsi qu'un certain nombre de questions internationales.
Abdelaziz Bouteflika, qui est arrivé à Téhéran la veille pour effectuer une visite d'Etat sur invitation de son homologue iranien, a déclaré qu'il «demeure entendu que les Etats parties au traité de non-prolifération nucléaire ont le droit légitime et conventionnellement reconnu d'accéder à la maîtrise de la technologie nucléaire à des fins civiles et pacifiques, répondant à des objectifs de développement». «C'est dans ce cadre que s'inscrit la démarche solidaire de l'Algérie qui reconnaît le droit légitime de tous pays, y compris l'Iran, d'accéder à la technologie nucléaire à des fins civiles. Dans le même temps, l'Algérie demeure confiante dans la capacité de l'Iran à explorer toutes les voies de nature à promouvoir un règlement négocié du contentieux né de la contestation par certains pays de la nature de son programme nucléaire», a-t-il ajouté à ce propos. Dans le même ordre d'idée, le chef de l'Etat a estimé que «la paix et la sécurité au Moyen-Orient et dans l'ensemble de cette grande région mettent en jeu la question vitale de la prolifération nucléaire qui est le fait d'un seul Etat, Israël», avant d'ajouter : «C'est pourquoi nous réitérons notre engagement résolu en faveur de l'établissement d'une zone exempte d'armes nucléaires qui, à l'instar de l'Amérique latine et de l'Afrique, permettrait au Moyen-Orient de consacrer son énergie et ses ressources au développement durable.»
A propos toujours de cette région, Bouteflika s'est demandé «comment ne pas réagir devant la grave détérioration de la situation sécuritaire, socio-économique et humanitaire en Palestine, notamment dans la bande de Ghaza, soumise aux exactions de l'armée d'occupation israélienne et à un blocus international». Il a aussi réaffirmé qu'une «paix juste, globale et durable au Moyen-Orient est indissociable du droit de la Syrie à récupérer le Golan occupé ainsi que de celui du Liban à recouvrer sa souveraineté sur l'intégralité de son territoire». Le chef de l'Etat a également appelé «à la réconciliation nationale en Irak, au respect de l'intégrité territoriale, de l'indépendance et de la souveraineté de ce pays frère dont nous estimons qu'il a la capacité de retrouver le chemin de la stabilité, dès lors que serait établi un échéancier de retrait des forces étrangères».
A propos de la question du Sahara occidental, Bouteflika dira que, si ce conflit continue d'entraver la concrétisation de la dynamique que l'Algérie tente de promouvoir au Maghreb arabe, à savoir le rapprochement entre les pays, «ce n'est certainement pas le fait de l'Algérie qui s'est toujours montrée déterminée à poursuivre l'œuvre d'intégration maghrébine, indépendamment de cette question de décolonisation inachevée, dont le règlement est de la responsabilité première des Nations unies». «Je me félicite à cet égard de la confirmation, une fois de plus, par le Conseil de sécurité de la jurisprudence de l'ONU, à travers l'adoption de la résolution 1813 qui invite le Maroc et le Front Polisario à poursuivre leurs négociations directes, sans conditions préalables, en vue de parvenir à une solution qui tienne compte du droit à l'autodétermination du peuple sahraoui», a-t-il ajouté.
Le potentiel des échanges économiques entre les deux pays est important.
En ce qui concerne le partenariat entre les deux pays, le chef de l'Etat a déclaré que «les entreprises iraniennes sont déjà partie prenante dans la coopération avec l'Algérie, notamment dans les secteurs où les capacités sont opérationnelles, comme le montage de véhicules et la fabrication de pièces de rechange, la construction de logements et d'infrastructures de base, l'industrie du ciment et l'industrie pharmaceutique». «Ces entreprises pourront encore participer à la réalisation de projets inscrits à notre programme national de relance de la croissance économique. Je suis confiants dans leur aptitude et celle de nos propres entreprises à aller au-delà des simples échanges commerciaux, même si le potentiel de développement de ces échanges est important, et à faire preuve d'initiative et d'expertise pour forger des relations durables et profitables pour chacune des parties», a-t-il ajouté. Pour l'occasion, Bouteflika a fortement critiqué l'économie mondiale en estimant que les pays, comme l'Algérie et l'Iran, sont «entrés dans la mondialisation, au prix de grands sacrifices, pour libéraliser leur économie, remettre à niveau leur appareil de production et ouvrir leur marché, avec la volonté d'être partie prenante de la compétitivité internationale et de bénéficier des fruits de la croissance pour asseoir leur développement. Dès lors, il n'est pas acceptable que nos efforts nationaux soient si lourdement entravés par des échanges internationaux aux règles non transparentes, sans éthique ni code de conduite, qui favorisent ainsi les flux incontrôlés de capitaux et laissent très peu de place au transfert de technologie». C'est pour cela que Bouteflika estime que «cette situation impose à nos pays un surcroît de coordination et de concertation au sein de l'Organisation des Nations unies mais aussi, et surtout, au sein de nos espaces de solidarité que sont le mouvement des Non-alignés, l'Organisation de la conférence islamique, le groupe des 15 ou bien encore l'OPEP». En dernier lieu, le président algérien, qui va achever sa visite d'Etat en Iran en début de cet après-midi, s'est exprimé également sur le terrorisme international. Il a déclaré qu'«il est très important de traiter les causes socio-économiques qui constituent le terreau sur lequel se développe le terrorisme international, car les situations d'injustice dans certaines régions du monde, conjuguées à des conditions de vie extrêmes, génératrices de misères et de crises humanitaires, sont exploitées souvent à des fins terroristes».


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