Photo : S. Zoheir De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche Ces dernières années, les services du commerce et du contrôle de la qualité des produits alimentaires avaient mis en place des dispositions très strictes concernant la vente des viandes blanches au niveau des étals, telles que la mise en vente de poulets bien vidés et enrobés dans du plastique alimentaire, comportant toutes les informations utiles aux consommateurs, ainsi que des mesures par rapport aux conditions d'exposition et de conservation des différents produits (viscères et abats) qui sont vendus par les bouchers et les marchands de volailles. Les citoyens constatent de jour en jour que ces dispositions sont bel et bien mises à exécution sur le terrain, notamment par les saisines opérées et le nombre de magasins fermés par les brigade de contrôle des prix et de la qualité des produits au niveau de la région. Cependant, vu la dernière augmentation des prix enregistrée pour les viandes de manière générale et la viande blanche, plusieurs vendeurs ont été tentés de se lancer dans ce créneau, dans l'espoir de faire de gros bénéfices à l'occasion du mois de Ramadhan. la flambée des prix au niveau des magasins et des étals a atteint un seuil inaccessible pour les petits ménages. Le terrain de prédilection de ces vendeurs est notamment les communes qui sont loin des grandes agglomérations et qui ne disposent pas d'un marché où l'activité commerciale est bien régulée et contrôlée par les services concernés. Au niveau de ces marchés non contrôlés, les vendeurs de volailles exercent selon la demande des consommateurs, le prix du poulet est abordable. C'est pour cette raison qu'un grand nombre de citoyens s'y rendent. Parmi ces vendeurs, dont un grand nombre se présente comme des éleveurs autorisés à mettre en vente une partie de leurs volailles, il y a d'abord ceux qui vendent du poulet vivant, d'autres le vendent égorgé et vidé en pleine nature, en utilisant des moyens rudimentaires. Ainsi, les citoyens qui ont un faible revenu s'approvisionnent en poulet au milieu de ces espaces anarchiques où sont entassés des détritus et des restes d'abattage de volaille. Ce qui complique encore le travail des agents des services d'hygiène. Les responsables locaux, qui constatent chaque jour l'inefficacité des dispositions prises, désignent comme responsable le citoyen, d'abord par sa méconnaissance des mesures de propreté concernant les produits alimentaires qu'il achète. Contactés par téléphone, des agents des bureaux d'hygiène de certaines localités de la wilaya nous ont assuré que la pratique de l'abattage illicite de volailles et leur vente sont interdites.