La cité Sidi Achour est devenue, ces derniers jours, un coupe-gorge où le banditisme s'est établi durablement, encouragé en cela par l'absence d'éclairage public en certains endroits. En effet, il ne se passe pas un jour sans qu'il y ait 3 à 4 agressions à l'arme blanche dont sont victimes de paisibles citoyens qui ont eu la malchance de rentrer un peu tard chez eux. Des jeunes armés de couteaux, d'épées et de barres de fer détroussent les passants de leurs biens, particulièrement des téléphones mobiles ou des quelques billets qu'ils ont sur eux sans que personne n'intervienne pour leur porter secours. Il faut dire que la canaille a repris du poil de la bête et rançonne aujourd'hui tous ceux qui ont le malheur d'emprunter seuls une voie isolée. Ceux-ci assaillis de toutes parts et menacés dans leur vie se voient contraints de remettre tout ce qu'ils possèdent à ces bandits qui ne craignent plus personne. Pourtant, à quelques centaines de mètres, une unité d'intervention de la police avec de surcroît un barrage dressé à hauteur du parc d'attractions est présente, cela ne dissuade pas ces malfrats qui continuent leur triste besogne. Du côté de la cité Sidi Harb, un autre repaire de bandits, les citoyens sont soumis au diktat de cette racaille qui fait sa loi, dévalisant et dépouillant les citoyens de leurs biens. Les cambriolages, les vols et les agressions ne se comptent plus dans cette partie de la ville de Annaba quelque peu abandonnée par les autorités locales.