Des cornées artificielles pour recouvrer partiellement la vue Des implants de cornée fabriqués en laboratoire semblent faire leurs preuves, après avoir permis à plusieurs patients malvoyants de recouvrer une meilleure acuité visuelle. Un dommage infligé à la cornée peut entraîner une cécité. Les causes sont variées : génétique, chirurgie, brûlure, infection ou encore chimiothérapie. Dix millions de personnes à travers le monde souffrent de ce type d'affection. Si un don de cornée peut, malgré de nombreux rejets, permettre à certains de recouvrer une vue meilleure, les donneurs manquent cruellement. Jusqu'ici, les tentatives pour développer une cornée artificielle n'avaient pas donné de résultats satisfaisants. La revue américaine Science Transnational Medicine vient cependant de révéler que des résultats encourageants ont fini par être observés, avec des cornées biosynthétiques aussi performantes que celles, naturelles, issues de dons. Si l'espoir pour de nombreuses personnes est réel, il est néanmoins à considérer avec précaution. L'essai a, en effet, été réalisé sur 112 patients seulement, avec un taux de réussite de 76,6%. D'autres études seront donc nécessaires afin de confirmer les vertus de ces implants artificiels, à la fois sur un plus grand nombre de personnes atteintes et sur une période plus longue. Deux nouvelles exoplanètes à 2 000 années-lumière de la Terre Une équipe d'astrophysiciens utilisant le télescope spatial américain Kepler a découvert deux, voire trois nouvelles exoplanètes orbitant autour d'une étoile de la taille de notre Soleil. Découverts à plus de 2 000 années-lumière de la Terre, les deux premiers astres, formellement identifiés, ont une taille comparable à la planète Saturne, deuxième plus grande planète de notre système solaire. Baptisées Kepler-9b et Kepler-9c, elles présentent des périodes de révolution de respectivement 19,2 et 38,9 jours. Selon les astrophysiciens, ce nouveau système exoplanétaire pourrait compter un troisième astre, d'une taille comparable à celle de la Terre. Celui-ci évoluerait sur une orbite plus proche de son étoile. Cette découverte a été rendue possible grâce au télescope spatial Kepler, lancé en 2009. Orbitant depuis autour du Soleil, ce détecteur de planètes extra-solaires observe l'éclat d'une centaine de milliers d'étoiles des constellations du Cygne et de la Lyre, et identifie les exoplanètes lorsqu'elles passent devant l'une de ces étoiles grâce à la variation d'intensité lumineuse alors engendrée. Mercredi dernier, le site Maxisciences rapportait la découverte du plus grand système exoplanétaire connu, à 127 années-lumière de notre planète. Cette découverte, publiée dans l'édition en ligne de la prestigieuse revue scientifique Science, porte à seize le nombre de systèmes incluant au minimum trois planètes, si l'existence de la petite sœur de Kepler-9b et 9c est confirmée.