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De faux gardiens envahissent les aires de stationnement
Manque de parking communaux à Bouira
Publié dans La Tribune le 15 - 09 - 2010


Photo : S. Zoheïr
De notre correspondant à Bouira
Nacer Hanciche
Alors que dans d'autres wilayas, les APC ont pris la décision d'aménager des aires de parking et de stationnement pour les automobilistes au niveau des grandes agglomérations de la wilaya de Bouira, les usagers de la route et les propriétaires de
véhicules trouvent des problèmes énormes pour stationner en toute quiétude. Pourtant, élus et citoyens ne cessent de faire état du calvaire des automobilistes à trouver une place pour se garer dans des conditions acceptables, près des édifices publics, des marchés et autres espaces où le stationnement est autorisé par la réglementation. Ces dernières années, ces aires sont squattées et exploitées par une noria de jeunes chômeurs et même des adolescents qui ont trouvé l'aubaine de se faire de l'argent sur le dos des automobilistes, au su et au vu des responsables locaux. Ils ont entre 15 et 40 ans. De nombreux jeunes de la ville de Bouira saisissent l'aubaine le jour du marché hebdomadaire pour se remplir les poches en régulant le stationnement des automobilistes le long du marché et assurent le gardiennage du véhicule pour le prix de 10 DA qu'ils exigent à ces derniers, avant ou après l'immobilisation du véhicule. Les autres jours, la même pratique continue à travers les différentes artères principales de la ville, notamment celles où sont domiciliés les édifices administratifs, les banques et autres établissements économiques ou scolaires, ainsi que les ruelles commerçantes sur lesquelles donnent les restaurants et les cafés. Certains jeunes indiquent avoir choisi de travailler ainsi pour aider leurs parents, ou être eux-mêmes chargés de famille. Cette situation est apparue au niveau du chef-lieu de wilaya vers la fin des années 90 et à l'instar des autres grandes agglomérations de la wilaya, elle continue de prendre de l'ampleur dans la ville de Bouira et au niveau des chefs-lieux des communes de Sour-El-Ghozlane, Lakhadaria, Aïn-Bessam où des jeunes, poussés par le marasme social et le chômage, se lancent dans ce créneau rentable, quitte parfois à causer des bagarres avec les propriétaires de véhicules ou d'autres usagers, tels que par exemple les gérants de cafés ou de restaurants qui se plaignent que leurs clients soient embarrassés par les
responsables de cette pratique illicite. D'autre part, des automobilistes, que nous avons interrogés sur ce phénomène, ont indiqué que l'apparition de ces gardiens pose aussi le problème de l'inexistence de parkings organisés et gérés par les autorités locale, «une véritable manne financièrepouvant renflouer les caisses communales et qui peut faire travailler de nombreux jeunes n'ayant pas trouvé d'embauche après avoir abandonné leur cursus scolaire». En effet, chaque matin, des jeunes s'installent sur des chaises dans les différents coins de la ville, certains d'entre eux tiennent en même temps des tables de cigarettes et de friandises, un gourdin à la main, pour entamer leur journée de travail en tant que gardiens de parking non déclarés. Certains automobilistes, mécontents de cette forte présence dans tous les coins de la ville, refusent parfois de payer la somme exigée, mais la plupart du temps, et compte tenu des craintes et des avertissements qu'ils reçoivent quant à d'éventuels dégâts ou vols qui peuvent survenir, nombreux sont ceux qui payent ces jeunes, considérant que leur geste reléve la charité ou le prix de la surveillance de leurs voitures. «Je ne veux pas m'attirer de problèmes avec ces adolescents qui sont prêts à tout, vu que l'Etat est absent», nous a lancé un automobiliste. Par ailleurs, entre ces derniers et les gardiens de voitures, ce sont des guéguerres quotidiennes. Il ne se passe pas un jour sans qu'il n'y ait des accrochages entre gardiens de voitures et certains automobilistes. Au niveau du siège de la Sonelgaz de Bouira, ils sont arrivés même à exiger des frais de stationnement pour les employés de cette entreprise et le prix demandé se situe entre 10 et 20 DA pour la journée. Ces accrochages dégénèrent parfois en véritables disputes qui nécessitent l'intervention de tierces personnes pour calmer les esprits échauffés avant l'arrivée des agents de l'ordre public. Par ailleurs, certaines APC de la wilaya avaient par le passé établi des listes de jeunes qui exercent dans ce créneau, pour les répertorier et les autoriser à surveiller les véhicules en attendant la création de parkings communaux. On ignore si cela va être concrétisé dans les jours qui à venir s'il ne faut pas de grands moyens pour régulariser cette activité informelle. A ce jour, personne ne connaît la suite de l'opération.


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