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Le travail au noir et l'informel prennent de l'ampleur
Sidi Bel Abbès
Publié dans La Tribune le 17 - 08 - 2008


De notre correspondant à Sidi Bel Abbès
Mohamed Medjahdi
à l'économie structurée s'oppose, situation sociale oblige, l'économie informelle. Le travail non déclaré peut avoir des conséquences fâcheuses même s'il est moins coûteux pour l'employeur. L'employé n'est pas couvert par une assurance en cas d'accident. Et comme le secteur de la construction est particulièrement touché par ce phénomène et que les accidents y sont fréquents, le risque pour l'employé sans contrat est grand. Ce constat est largement vécu, et l'activité informelle a pris des proportions alarmantes dans la ville de Sidi Bel Abbès, dans l'ouest du pays. Nul ne peut imaginer l'ampleur de cette économie qui génère des milliers d'emplois. Cette dernière recouvre une ribambelle d'activités illégales à degrés divers. Dans certaines régions, ces activités font tourner des secteurs entiers et brassent un argent qu'il est difficile d'estimer, mais les conséquences sont connues et importantes. L'évasion fiscale et le travail au noir pénalisent grandement ceux qui respectent les lois et les entreprises, qui font face à une concurrence déloyale préjudiciable. Les régions de la Mekkera, réputées autrefois pour leur calme, se retrouvent aujourd'hui sous l'oppression du tumulte engendré par un désordre, devenu source de revenus. Pratiquement, aucun lieu n'est épargné et les artères du centre-ville sont envahies par les marchands ambulants au point que la ville vit sous l'emprise de l'anarchie. ? Le commerce informel a squatté le moindre espace et même la chaussée. Cette occupation illégale se fait sous les yeux des élus à l'heure où l'on parle de la gestion des villes. Les vendeurs à la sauvette présentent toute une gamme de marchandises allant des téléphones cellulaires aux démodulateurs numériques en passant par les tee-shirts, les montres, les fruits et légumes, les effets vestimentaires, les CD, les DVD… L'anarchie qui s'est installée dans la ville a permis la prolifération de toutes sortes de délits… Quant aux commerçants qui activent dans la légalité, ils sont menacés de faillite.
Ces lieux grouillent surtout durant la saison estivale, où ce phénomène prend une ampleur telle que la circulation, piétonne et automobile, est devenue quasiment difficile. L'ampleur de cette activité est, selon bon nombre de spécialistes, due aux temps qui ont changé et à l'évolution du monde, d'où la nécessité d'élucider ses causes : combien de personnes concerne-t-elle, ses conséquences, et surtout quelles solutions ? Selon des universitaires, le travail au noir est une plaie. En plus de priver l'Etat d'une source de revenus non négligeable, il l'oblige à alourdir le fardeau fiscal des honnêtes gens, qui se voient donc surtaxés. Par ailleurs, selon notre enquête, bon nombre de personnes non déclarées à la Sécurité sociale par leur employeur se sont reconverties dans le commerce informel.
Certaines ont affirmé qu'elles travaillaient sans assurance et que le salaire est très bas. Et le marché informel apparaît dés lors comme la solution idoine. Car le principal attrait de l'économie informelle est de nature économique. Ce type d'activité permet aux employeurs, aux salariés et aux travailleurs d'augmenter leurs revenus ou de réduire leurs dépenses en échappant à l'impôt et aux cotisations sociales. Mais, malgré tous les risques, pour un grand nombre de jeunes et de pères de famille, le travail au noir et le commerce informel restent les seules solutions à des situations sans issue.


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