Cachemire : le leader des séparatistes «durs» rejette les propositions de Delhi Le leader du mouvement séparatiste au Cachemire, tenant d'une ligne dure, a rejeté hier la proposition du gouvernement indien d'entamer un «dialogue soutenu» pour mettre fin à la vague meurtrière de violences qui a embrasé cet Etat du nord de l'Inde. Le ministre indien de l'Intérieur, P. Chidambaram, avait émis cette proposition samedi, après sa visite plus tôt dans la semaine dans le Cachemire, Etat en majorité musulman, secoué quotidiennement par des violences anti-indiennes depuis juin. «C'est un exercice irréaliste, destiné à gagner du temps et à duper la communauté internationale», a déclaré Syed Ali Geelani, figure du mouvement séparatiste et tenant d'une ligne dure, depuis Srinagar. «Si les dirigeants à New Delhi pensent qu'en relâchant quelques étudiants et en apportant un peu de soulagement aux familles des martyrs, ils peuvent réduire l'aliénation (des habitants du Cachemire : ndlr), ils font fausse route», a-t-il ajouté devant des journalistes. Capitaine chinois détenu au Japon : Kan refuse la demande d'excuses de Pékin Le Premier ministre japonais Naoto Kan a rejeté la demande d'«excuses» et de «compensation» de la Chine, pour la détention au Japon du capitaine d'un chalutier chinois, qui a provoqué une grave crise diplomatique entre les deux pays depuis 2006, ont indiqué hier les agences Jiji Press et Kyodo News. La Chine a réclamé samedi à Tokyo des excuses et une compensation pour la détention de ce capitaine, arrêté début septembre près d'îlots dont la souveraineté est contestée par les deux pays. Il a finalement été libéré vendredi. Les petites îles inhabitées voisines de l'incident sont contrôlées par Tokyo, mais revendiquées par les deux pays, ainsi que par Taïwan. «Les îles Senkaku font partie du territoire japonais. A partir de là, une compensation est totalement inenvisageable et nous ne pouvons pas accepter» la requête chinoise sur la compensation et les excuses, a déclaré M. Kan. Scandale immobilier en Italie : le président de la Chambre des députés évoque sa démission Le président de la Chambre des députés italiens Gianfranco Fini a évoqué samedi soir son éventuelle démission de ce poste à la suite de l'implication de son beau-frère dans un scandale immobilier. «Si Giancarlo Tulliani, le beau-frère en question, était le vrai propriétaire de l'appartement au centre du scandale, je n'hésiterais pas à abandonner la présidence de la Chambre des députés», a déclaré M. Fini dans un message vidéo publié. La presse proche du chef du gouvernement Silvio Berlusconi enquête depuis des mois sur d'éventuelles malversations lors de la vente en 2008 par Alliance nationale, l'ancien parti de M. Fini, d'un appartement à Monte-Carlo aujourd'hui loué à son beau-frère Giancarlo Tulliani, et tente de prouver que ce dernier en serait aussi le propriétaire et qu'il l'aurait acheté en dessous de son prix réel.