Dix ans de prison ferme et des amendes pour les accusés dans l'affaire dite des vaccins périmés de l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA). C'est ce qu'a demandé le représentant du ministère public lors de son réquisitoire. Le procès s'est achevé mercredi dernier en milieu de soirée par les plaidoiries des avocats. Les défenseurs du seul prévenu en détention ont mis l'accent sur la non-responsabilité de leur client en ce sens que son rôle se limitait uniquement au commercial. Me Bentoumi n'a pas hésité à remettre en cause l'instruction du dossier. L'avocat du conseiller de l'ex-directeur général de l'IPA en fuite prendra la défense de M. Omani en affirmant qu'il n'était, certes, pas son client, mais qu'il ne s'expliquait pas qu'il se retrouve derrière les barreaux alors qu'il n'est concerné ni de près ni de loin par la passation des marchés entre l'IPA et les deux laboratoires étrangers qui l'emploient. Pour l'avocat de la partie civile, seuls les cadres de l'IPA sont responsables. Toutes les robes noires présentes mercredi dernier ont plaidé l'innocence de leurs clients et demandé leur acquittement pur et simple. Suite à quoi, la présidente de l'audience, Mme Zouaoui, a mis l'affaire en délibéré pour le 13 octobre prochain. Les dix accusés seront alors fixés sur leur sort. F. A.