La banque britannique HSBC perçoit l'Algérie comme un important marché d'avenir en raison de ses ressources humaines et ses importantes ressources en hydrocarbures, a indiqué samedi le directeur du département Moyen Orient et Afrique de cette institution M. Michel Hodges, à la veille d'une visite d'une grande délégation économique britannique à Alger. "Considérant l'importance du marché algérien, HSBC a ouvert sa première agence à Alger en 2008 et compte ouvrir une seconde agence avant la fin de cette année", a déclaré a l'APS M. Hodges qui se félicite de l'existence du Conseil d'affaires algero-britannique qui tend à promouvoir les relations entre les deux pays. M. Hodges a tenu à souligner que l'Algérie qui figure parmi les pays les plus riches du continent africain, est reconnue en tant que "terrain d'investissement probant" et qu'au vu des potentialités qui s'offrent au plan bilatéral, "les sociétés britanniques ont un rôle important à jouer sur le marché algérien ". "Les conflits amers des années 90 sont loin derrière et aujourd'hui ce pays est stable et est sur la voie du développement", a affirmé le représentant de cette institution ajoutant par ailleurs que par rapport au monde extérieur, "l'image de l'Algérie a été reformulée avec un succès tel qu'aujourd'hui, les ressources pétrolières et gazières de ce pays représentent une grande part dans les plans énergétiques européens". De plus, l'économie algérienne devrait connaître une croissance de 4% en 2011, sans oublier que le secteur hors hydrocarbures a enregistré une croissance de 9% en 2009, a-t-il ajouté. Mais le plus important pour ce banquier est que "l'Algérie est appelée à franchir d'autres étapes et connaître une croissance économique soutenue et c'est cette perspective qui va inciter les compagnies britanniques à s'atteler à cette dynamique de croissance", explique M. Hodges rappelant la visite effectuée en 2006 en Grande Bretagne par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika. APS