Les documents ont été paraphés le 6 octobre, respectivement par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Basile Ikouébé, et l'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Algérie au Congo, Ahmed Abdessadok. «Ce geste symbolique sincère s'inscrit dans le cadre de la volonté des deux chefs d'État à renforcer davantage leur coopération, mais aussi dans le cadre des liens historiques fraternels qui ont toujours uni le peuple algérien au peuple congolais. C'est également une contribution de l'Algérie aux efforts de développement que l'on constate sur le terrain, aux efforts de développement de la République du Congo sous la direction éclairée de Son Excellence Denis Sassou N'Guesso. C'est un geste que l'Algérie vient de réaliser pour faciliter aux autorités congolaises toutes leurs démarches vis-à-vis des institutions financières internationales afin d'obtenir dans de brèves échéances l'annulation de la dette extérieure du Congo que l'on souhaite vivement », a indiqué le diplomate. L'effacement total des créances algériennes envers le Congo s'est réalisé sur instruction « spéciale » du président de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelaziz Bouteflika. «Je réitère toute ma joie et toute ma satisfaction d'avoir été désigné par mon gouvernement, d'avoir eu cet insigne honneur par mon gouvernement de procéder à cette signature, d'autant plus que cette cérémonie se fait à la fin de ma mission dans ce très beau pays qu'est le Congo », a affirmé le diplomate. Le ministre Basile Ikouébé a pour sa part exprimé la gratitude du gouvernement congolais pour « ce geste amical et fraternel ». « Les sommes ainsi épargnées serviront prioritairement à accompagner nos efforts en matière de modernisation et d'industrialisation de notre pays, mais aussi à lutter contre la pauvreté dans le cadre de la politique visant la mise en œuvre des Objectifs du millénaire pour le développement. Il s'agit, de la part de votre gouvernement, d'une grande contribution à nos efforts nationaux, et également une participation active de l'Algérie à la politique d'accompagnement adoptée par les institutions internationales vis-à-vis de notre pays », a-t-il précisé. Après cinq ans de mandat en République du Congo, Ahmed Abdessadok a fait ses adieux au président Denis Sassou N'Guesso, à la veille de la signature de cet accord.