De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi Le parc d'attractions de djebel Ouahch à Constantine bat de l'aile depuis des années et ne sait plus comment recouvrer son statut de forêt préservée. Ce lourd dossier a été évoqué, mercredi dernier, lors de la tenue de la 3ème session de l'Assemblée populaire de wilaya (APW) sous la présidence du nouveau wali.Ainsi, le projet d'aménagement de ce parc est passé en revue et épluché. Les élus locaux, qui détenaient les éléments essentiels consignés dans leurs rapports présentés à l'occasion, tentaient d'accélérer la cadence pour relancer les procédures engagées pour aménager le site, dont une partie est classée zone préservée.Mais le chef de l'exécutif s'est exprimé en attestant que ce dossier est à la fois «épineux et conflictuel». Ce qui l'a amené à dire que les propositions de la commission étaient à revoir. A cet effet, le nouveau responsable de la ville proposera la constitution d'un comité pluridisciplinaire qui sera constitué par des représentants de chaque partie administrative concernée. Il est nécessaire de restituer les aires avant de passer aux perspectives d'aménagement, expliquera le wali à l'adresse des élus. La commune, les services des domaines, la direction de l'environnement sont les acteurs qui devront constituer un rapport consignant les détails du site, ainsi que les questions juridiques en souffrance. Un suivi rigoureux de l'avancement des travaux est ainsi préconisé. Actuellement, loué à un opérateur privé depuis deux ans déjà, le parc n'a enregistré aucune avancée dans les travaux d'aménagement. Cet opérateur privé est le deuxième à s'être engagé pour prendre en charge le projet d'aménagement de djebel Ouahch, après un premier échec d'un autre investisseur privé, précédé, pour rappel, par l'affaire «EGLCO» qui a été dans l'incapacité d'honorer ses engagements. Mais reste la question du laisser-faire de l'administration malgré l'existence d'un cahier des charges signé par l'opérateur à qui la municipalité a loué l'espace, sans jamais se soucier du respect des engagements pris par ce dernier. Les enfants n'ont droit qu'à deux balançoires rongées par la rouille et qui menacent de rompre à chaque oscillation… et le projet attend toujours sa concrétisation par de véritables investisseurs et des professionnels en aménagement. En fait, tout dépendra de la teneur des arguments à faire valoir pour convaincre - si cela s'impose - la justice à accélérer le mouvement pour la restitution des lots loués.