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Le vaccin antigrippal intéresse peu les citoyens
Malgré sa disponibilité dans les officines et les polycliniques
Publié dans La Tribune le 24 - 10 - 2010

Le vaccin contre la grippe saisonnière est disponible dans toutes les officines à Alger. Pas besoin de se renseigner auprès du pharmacien puisque c'est affiché à l'entrée. «Le vaccin antigrippal est disponible», indique une affiche collée à la porte, visible à une distance de plusieurs mètres. Le prix d'une seule dose est de 505 DA. C'est relativement cher par rapport à son prix l'année dernière et celles d'avant, mais il est remboursable pour les assurés sociaux, les malades chroniques et les personnes âgées de 65 ans et plus. D'ailleurs, pour ces deux dernières catégories de personnes, le vaccin est délivré gratuitement. Il faut juste montrer son carnet de tiers payant en plus, bien sûr, d'une ordonnance médicale certifiant que la personne doit et peut se faire vacciner sans risques.En revanche, dans les structures de santé publique, le vaccin en question n'est disponible que dans un certain nombre de polycliniques. C'est une directive du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière qui chapeaute l'opération. «Nous ne faisons pas ce vaccin. Ils ne nous l'ont pas ramené ici. Il faut aller à la polyclinique de Nessira-Nounou», explique un infirmier de l'EPSP (Etablissement public de santé de proximité) Bouchenafa, dans la commune de Belouizdad. Un établissement fréquenté par un grand nombre de malades de la commune et d'ailleurs. Le bon accueil et la qualité des soins qui y sont dispensés peuvent justifier cette grande affluence des malades, de jour comme de nuit. Selon notre interlocuteur, si ce vaccin n'est pas disponible à Bouchenafa, ce n'est pas parce que des doses auraient été apportées mais utilisées entièrement ou qu'il y aurait manque ou retard dans l'approvisionnement : «Ce n'est pas une histoire de manque ou de rupture de stock. C'est le ministère qui a décidé que ce vaccin ne soit pas fait ici.» Autrement dit, même dans les prochains jours, ce n'est pas la peine de se rendre dans cet établissement pour le vaccin. La raison est claire : il n'y sera pas disponible.C'est donc toute une nouvelle organisation que se sont imposée les services du département de Djamel Ould Abbès dans l'objectif de réussir leur campagne de vaccination cette année. Dans les CHU, devrions-nous le souligner également, le vaccin n'est pas disponible, non plus. C'est normal puisque ces grandes structures de santé publique doivent se consacrer à une
mission plus importante et plus complexe, celle de s'occuper des grands malades, des interventions chirurgicales… et de l'enseignement universitaire.Cela, beaucoup de malades ne le comprennent pas ou ne veulent pas le comprendre. On se précipite aux urgences médicales des CHU pour de petits malaises, de petites infections… et on oublie qu'il y a juste à côté de la maison un dispensaire ou une polyclinique qui peuvent offrir de meilleurs services et dans de meilleures conditions. C'est cette «mentalité» qui fait que les CHU et les EHS sont souvent dépassés par la demande de soins. Pour enrevenir à la grippe saisonnière, force est de reconnaître que le ministère de tutelle a fait ce qu'il devrait faire pour répondre aux besoins des citoyens, particulièrement les personnes à risque (malades chroniques, personnes âgées et enfants en bas âge). Malheureusement, comme nous avons pu le constater, aussi bien dans les officines que dans les polycliniques, la campagne de vaccination commence timidement. On est même tenté de dire que les personnes concernées sont peu intéressées. D'autres semblent carrément indifférentes. «J'ai décidé de ne plus le faire. Ça ne sert absolument à rien. Je l'ai fait l'année dernière et j'ai eu la grippe plusieurs fois», lance une femme, la quarantaine, «révoltée» par le fait qu'elle «ne résiste pas à la maladie». «Ces vaccins sont déconseillés. Ils affaiblissent le système immunitaire», estiment deux hommes employés dans une même entreprise publique. Peut-être que ces personnes disent vrai, peut-être que non. C'est aux experts et autres spécialistes en la matière d'éclairer les citoyens sur la question. Le ministère de tutelle, les professionnels de la santé et les associations de malades doivent conjuguer leurs efforts pour un travail d'information et de sensibilisation à même de convaincre un maximum de personnes de préserver leur santé de la meilleure manière qu'il soit. N'oublions pas que la grippe
saisonnière est, elle aussi, à l'origine de nombreux décès à travers le monde.
K. M.


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