Synthèse de Mekioussa Chekir Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a appelé mardi à Istanbul (Turquie) à l'établissement d'un «dialogue plus riche» et à «une coopération multidimensionnelle» entre l'Afrique et la Turquie qui soit à la hauteur des attentes mutuellement partagées. Dans un discours prononcé par le ministre d'Etat, représentant personnel du président de la République, Abdelaziz Belkhadem, lors du sommet Turquie-Afrique qui s'est ouvert ce jour-là, le président Bouteflika a formé le vœu que cette rencontre «donne l'élan nécessaire à un dialogue plus riche et à la coopération multidimensionnelle que nous souhaitons entre l'Afrique et la Turquie et que nous voulons à la hauteur de nos espoirs communs et de nos attentes partagées». Le chef de l'Etat a estimé, à ce propos, que cette rencontre est une occasion pour la Turquie et l'Afrique de «se concerter sur les voies et moyens de mettre en place un partenariat à la fois ambitieux, fécond et mutuellement bénéfique». Pour parvenir à ces objectifs, les deux parties, a-t-il affirmé, se doivent d'identifier les opportunités qu'«offrent leurs espaces économiques respectifs et d'explorer leur complémentarité en vue de créer les conditions d'une relation fructueuse destinée à répondre aux attentes des populations de Turquie et d'Afrique […] Notre rencontre témoigne de la volonté de l'Afrique et de la République de Turquie d'inscrire leur coopération dans une dynamique novatrice et prometteuse, fondée sur le développement socioéconomique de l'Afrique et sur la consolidation de la paix et de la stabilité politique sur notre continent», a-t-il encore souligné. Et de relever que «l'essor considérable» de l'économie turque, au cours de ces dernières années, a permis à la Turquie de se classer à un rang élevé dans l'économie mondiale. La Turquie, a-t-il ajouté, est «maintenant un partenaire de choix pour l'Afrique en mesure d'inspirer les paysafricains dans leurs objectifs de restructuration économique et de développement durable». Et de mettre l'accent sur les secteurs qui pourraientfaire l'objet de coopération et de partenariat entre les deux parties eu égard à la «vitalité» que connaît l'Afrique par les performances économiques enregistrées par de nombreux pays africains. «Le dynamisme de l'économie turque intervient au moment où l'Afrique est engagée, à travers son programme Nepad, dans une véritable entreprise de renouveau, en créant les conditions de son développement socio-économique et de son insertion dans l'économie mondiale», a relevé, en outre, le chef de l'Etat. Il plaidera notamment pour «la contribution de l'économie turque à la promotion d'une coopération bilatérale axée sur des investissements productif».