Hormis le judo qui connaît une certaine stabilité, ce qui, d'ailleurs, s'est répercuté sur les résultats puisque Soraya Haddad et Amar Benikhlef ont réussi à décrocher deux médailles, les autres disciplines ont, pour la plupart, connu des «remous» en Chine même. Une situation qui reflète ce qu'est le sport algérien en ce moment. L'athlète Khoudir Aggoune a refusé de prendre part à la course du 10 000 m dans laquelle l'avait engagé la fédération à son insu, lui qui s'est préparé pour le 5 000 m. Cela pour l'athlétisme. Pour la boxe, le président de la Fédération algérienne a démis de ses fonctions, à partir de Pékin, le directeur technique nationale, Aiouaz, qui se trouve à Alger. Ce dernier déclare ne pas comprendre pourquoi il n'a pas été autorisé à être auprès de ses athlètes. D'autres DTN ne se sont pas non plus déplacés en Chine alors qu'ils sont les premiers concernés. Parallèlement à cela, les résultats sont loin des attentes des Algériens. Nos athlètes se font éliminer l'un après l'autre. Même ceux qu'on annonçait comme «médaillables», à l'image de Zerguelaïne ou Boukenza n'ont pu atteindre la finale. Il y a également le cas des athlètes blessés qui se sont quand même déplacés à Pékin. Bien évidemment, ces sportifs ont, dans leur majorité, un potentiel qui peut les porter loin dans la compétition. Mais le problème est ailleurs. Les JO ne se préparent pas en une ou deux années. Il n'y a qu'à voir les performances des Britanniques à Pékin pour se rendre compte qu'ils sont en train de préparer «Londres 2012». Après leur retour en Algérie, les responsables de la délégation algérienne diront certainement que le plus important est d'avoir participé. Ils vont essayer de «positiver» les choses par les deux médailles en judo. Il y a quelques semaines, les uns et les autres se targuaient que l'Algérie a, cette fois, la plus grosse délégation sportive de son histoire. Mais, est-ce le plus important ? Ne devrait-on pas imposer un cahier des charges à chaque président de fédération avec des objectifs bien tracés ? En tout cas, le sport algérien va, ces dernières années, de mal en pis. Et ce n'est pas les deux médailles arrachées jusque-là qui vont démentir un constat fait par tout le monde. Un coup de pied dans la fourmilière est plus que nécessaire… A. A. Madi, Manseur et Nahida Touhami aujourd'hui Les athlètes Nabil Madi et Nadjim Manseur, dans l'épreuve du 800 m, vont essayer aujourd'hui, vers 13h (heure algérienne) de se qualifier en finale de cette épreuve. Ces deux athlètes se sont qualifiés hier aux temps, aux demi-finales. Engagé dans la première série du 1e tour, Nadjim Manseur s'est classé en 3e position (1:45.62). Pour sa part, Nabil Madi dans la 8e et dernière série, a occupé la troisième position aussi (1:45.75) Le troisième Algérien, qui allait s'engager dans cette épreuve, Antar Zerguelaine, s'est retiré à la dernière minute pour cause de blessure. L'autre Algérien, qui a couru hier, à savoir Ali Saïdi Sief, dans le 5 000 m, s'est, quant à lui, contenté d'une avant-dernière place (14:15.00). D'autre part, l'athlète Nahida Touhami entrera en compétition aujourd'hui (vers 14h) avec le 1er tour du 1 500 m. A. A.