Le Comité international olympique (CIO) a annoncé hier avoir conduit 4 133 contrôles antidopage sur les 4 550 prévus, quelques heures avant l'annonce du cinquième cas de dopage des jeux Olympiques de Pékin, celui de la vice-championne olympique d'heptathlon Lyudmila Blonska. Sur le total de 4 133, 3 751 sont des contrôles urinaires -comprenant pour plus de 500 la recherche d'EPO- et 382 des contrôles sanguins. Le CI0 avait prévu de pratiquer 4 550 contrôles à Pékin, dont 1 300 inopinés avant l'entrée en lice des sportifs. Depuis l'ouverture de la période olympique, jour de l'inauguration du Village le 27 juillet, cinq cas positifs ont été recensés : la cycliste espagnole Maribel Moreno (EPO), le tireur nord-coréen Kim Jong-su (bétabloquant), la gymnaste vietnamienne Do Thi Ngan Thuong (diurétique) ont été contrôlés positifs en Chine, tandis que l'athlète grecque Fani Halkia, championne olympique du 400 m haies à Athènes en 2004, l'a été à un stéroïde lors d'un stage d'entraînement au Japon. Tous quatre ont été exclus des Jeux. Mercredi a été en outre rendu public le contrôle positif de l'Ukrainienne Lyudmila Blonska, vice-championne olympique de l'heptathlon, à un stéroïde anabolisant. La directrice de la communication du CIO, Giselle Davies, a estimé mercredi que «l'effet dissuasif» avait joué un rôle important dans le faible nombre de cas enregistrés à Pékin, ainsi que la sévérité des contrôles pratiqués en amont des Jeux par les agences nationales antidopage et les fédérations internationales, lors desquels de nombreux sélectionnés ont été convaincus de dopage.