Le Comité international olympique (CIO) avait conduit hier matin, à trois jours de la fin des épreuves, 4 620 contrôles antidopage, soit déjà 70 de plus que les 4 550 contrôles annoncés lors des jeux Olympiques de Pékin. En extrapolant, ce seront quelque 5 000 tests qui auront été effectués demain soir au dernier jour des Jeux. Sur les 4 620 contrôles réalisés à Pékin, 3 681 sont des tests urinaires, 939 des prélèvements sanguins. Le CI0 avait prévu de pratiquer 4 550 contrôles à Pékin, dont 1 300 inopinés avant l'entrée en lice des sportifs. Depuis l'ouverture de la période olympique, jour de l'inauguration du Village, le 27 juillet, cinq cas positifs ont été recensés : la cycliste espagnole Maribel Moreno (EPO), le tireur nord-coréen Kim Jong-su (bêtabloquant), la gymnaste vietnamienne Do Thi Ngan Thuong (diurétique), l'Ukrainienne Lyudmila Blonska, vice-championne olympique de l'heptathlon, (stéroïde anabolisant), ont été contrôlés positifs en Chine, tandis que l'athlète grecque Fani Halkia, championne olympique du 400 m haies à Athènes en 2004, l'a été à un stéroïde lors d'un stage d'entraînement au Japon. D'autre part, en équitation, quatre chevaux, Chupa Chup, monté par le Brésilien Bernardo Alves, Coster, la monture de l'Allemand Christian Ahlmann, Latinus, mené par l'Irlandais Denis Lynch, et Camiro, appartenant au Norvégien Tony Andre Hansen, ont été exclus, ainsi que leurs cavaliers, de l'épreuve individuelle. Ces quatre contrôles positifs risquent de remettre en cause le classement de la finale du saut d'obstacles par équipes des Jeux de Pékin, dont la Norvège avait pris la troisième place, derrière les Etats-Unis et le Canada, la Suisse terminant quatrième. La FEI (Fédération équestre internationale) a précisé que la substance incriminée était de la capsaicine, un analgésique qui figure sur la liste des produits interdits.