Malgré son introduction en 1991, la part de la finance islamique dans l'ensemble du système financier national reste insignifiante puisqu'elle ne dépasse pas 1%. La 3ème édition du Forum algérien de la finance islamique, prévu les 8 et 9 novembre prochains à Alger se penchera sur cette question. Les organisateurs et les participants tenteront de cerner les causes de ce faible taux et rechercheront en parallèle les moyens de développer ce marché. C'est en tout cas l'objectif visé par les organisateurs. Ainsi, il est attendu la participation de plusieurs experts du secteur bancaire. Des conférences portant sur plusieurs thèmes, entre autres «la problématique des banques privées dans le financement des entreprises privées algériennes» et «la finance islamique et son essor en Algérie», seront animées. D'autres thèmes, comme «le rôle de la finance islamique dans le développement du secteur bancaire privé algérien» et «les nombreuses opportunités et perspectives de ce nouveau marché», seront abordés. Il est utile de rappeler que le deuxième Forum sur la finance islamique en Algérie, coorganisé par le groupe «Islam Invest» et la banque El Baraka, en novembre 2009, s'est penché sur les modalités de financement de l'économie et de l'investissement conformément aux préceptes de la loi islamique (charia), les perspectives de développement de ce produit financier en Algérie. Les modalités de financement islamique adoptées dans certains pays occidentaux, à l'instar de la Grande-Bretagne, ont été également présentées. Soulignons, enfin, qu'en ce qui concerne les activités de la finance islamique, les données fournies par les organisateurs révèlent que la banque El Baraka détient à elle seule près de 94% du marché, le reste, soit 6%, est partagé entre les banques Es Salem et AGB, et la compagnie d'assurances Salama. Z. A.