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Doumiate Ennar, le feu destructeur, le feu purificateur
Le dernier roman de Bachir Mefti aux éditions El Ikhtilef
Publié dans La Tribune le 06 - 11 - 2010

Entre poupée de cire et poupée de son, l'auteur Bachir Mefti a opté pour Doumiat ennar (la poupée de feu), titre de son dernier roman paru aux éditions El Ikhtilef dont il est le responsable. Un délicieux roman fait d'intrigues, de douleurs et de mal-être profond à la découverte desquels il invite son lecteur, à travers la vie de Réda Chaouch, le héros du roman. Son personnage principal fait partie de ce genre de personnes mystérieuses dont on s'amuse à imaginer une vie téméraire et secrète. L'auteur raconte sa rencontre avec lui.
Il était jeune et curieux de découvrir Réda. Mais à sa grande déception, il ne réussira pas à percer son mystère jusqu'au jour où il reçoit un document de sa part. Ce document n'est autre que le récit de la vie de Réda Chaouch dont Bachir Mefti décide de faire un roman.
Réda est un jeune homme simple et avide de lecture. Fils d'un tortionnaire, il entretient des rapports très complexes avec ce père impitoyable. Tiraillé entre amour et haine, la seule certitude de Réda est qu'il ne veut pas ressembler à son père. Hélas, le destin - les gènes ? - sera autre. Le jeune homme brûle d'amour pour Rania, sa voisine. Mais c'est un amour impossible. La fille ne partage pas les mêmes sentiments. Cette déception amoureuse tuera à jamais la personnalité idéaliste de Réda qui perd ses repères et ses certitudes. Dès lors, il entre dans le monde sombre et rejoint les hommes de l'ombre. L'histoire se déroule durant les années 1970.
Le décor n'est pas du tout gai, la pauvreté et la misère font le quotidien des Algériens. Pour survivre, il faut choisir son camp. Réda a tranché. Il est dans le camp des forts, quitte à écraser ses prochains. Le jeune se retrouve plongé dans la boue jusqu'au cou et aura même un meurtre sur la conscience. L'ombre de son père est là. Le père et le fils se rejoignent. Réda qui redoutait tant cette ressemblance se retrouve face à une réalité pénible : son père était un homme, contrairement à lui. Son histoire prendra par la suite des proportions dramatiques. Réda est seul. Il dort mal. Sa conscience est chargée. Mais elle ne l'empêche pas de gravir les échelons pour devenir un homme redoutable. C'est là que Rania, sa dulcinée dont il a détruit la vie, se pointe lui annonçant qu'il a un fils… Un fils né d'un viol et qui, tout comme lui, voulant échapper à l'emprise d'un père impitoyable, a rejoint le maquis. Rania implore Réda de l'aider. Touché par cette requête et bouleversé par la nouvelle, Réda part à la recherche de son fils. La fin du roman sera un échange de coups de feu et un grand point d'interrogation.Ecrit en arabe, Doumiate Ennar dévoile un auteur mélancolique, qui décrit avec génie une vie en ruine. Cousu de mystères et de surprises, de violence, de sexe, d'alcool, de dépression profonde, ce roman reflète une véritable maturité et une grande maîtrise du sujet chez l'auteur. On notera également la présence dans le roman de l'éternelle dualité entre le bien et le mal, mais sans ces discours moralisateurs qui alourdissent l'idée. On relèvera également de l'audace dans le style littéraire de l'auteur.


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