On a beau prévenir en lançant des opérations de sensibilisation pour les risques de l'été, chaque année le scénario se répète. En plus des intoxications alimentaires collectives et des maladies à transmission hydrique (MTH), les maladies liées aux syndromes grippaux et aux infections respiratoires se multiplient pendant la saison estivale. Son exposés surtout chez les voyageurs, les enfants et les personnes âgées. Les voyageurs, à titre d'exemple, contractent des maladies infectieuses, à l'image de la grippe, du rhume, de la bronchite, pendant le trajet. D'ailleurs, nombre d'épidémies de grippe et d'angine ont été signalées particulièrement en cette fin de saison dans certaines régions du pays. Les voyages en groupe via les transports aériens, terrestres, ferroviaires et maritimes sont à l'origine de cette situation dont les conséquences sont lourdes sur la santé publique. Idem pour les attentes prolongées devant les arrêts de bus ou de taxis, l'excès de climatisation dans les moyens de transport, les bureaux et à l'intérieur des maisons. Il y a aussi les baignades dans les eaux froides pendant certains moments de la journée et le taux élevé d'humidité dans les régions côtières conjugué à la hausse des températures. La consommation excessive de boissons fraîches et de glaces accentue ces risques, notamment chez les enfants qui présentent des infections ORL fréquentes. Les services des urgences des hôpitaux et des différentes structures sanitaires ne désemplissent pas d'ailleurs durant l'été. C'est le rush vers les pharmacies pour l'achat de médicaments, particulièrement les antibiotiques fortement conseillés pour ce genre d'infections difficiles à soigner. Le dicton populaire bien de chez nous illustre réellement la situation : «Vaut mieux un coup d'épée qu'une grippe d'été». A bon entendeur. Soyez donc prudents pour la fin de cette saison et pour le retour des vacances. S. I.