«Imposer les droits des étudiants dans l'université et donner la priorité à l'application des lois dans l'université», tel est le credo de la campagne lancée par l'Union nationale des étudiants algériens (UNEA), suite à la réunion de ses bureaux de section d'Alger le week-end passé. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, l'UNEA bureau d'Alger déclare qu'elle est très insatisfaite des choix effectués par certains départements dans le mode d'application des lois de l'université, et l'absence de dialogue. L'UNEA exige d'autres mesures tout en signifiant qu'en cas d'absence de réponse de la part des départements concernés, l'UNEA d'Alger «ne peut qu'appeler à la mobilisation des étudiants dans l'ensemble des départements concernés et organisera des assemblées générales d'information». C'est ainsi que lors de cette campagne, les militants de l'UNEA exigeront l'application des lois et la prise de responsabilité de la part des garants au niveau des départements. Par ailleurs, l'UNEA relève que les responsables du département d'interprétariat adoptent aujourd'hui «une stratégie de tension et de pourrissement irresponsable et dangereuse» qui se résume dans la non-application des lois, à l'instar de tous les autres départements de l'université d'Alger, puisque l'étudiant en interprétariat est pénalisé s'il boucle l'année avec une moyenne inférieure à 7/20, expliquera le communiqué de l'UNEA. L'union estudiantine estime que le département «doit retrouver le chemin du dialogue et créer les conditions d'une sortie de crise qui permettra aux étudiants de valider leur année».