Quelques jours seulement après la rentrée universitaire 2010-2011, l'Université d'Alger (Ex-Fac centrale) connaît les premiers chamboulements. L'Union nationale des étudiants algériens (Unea), appelle, dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, les responsables du département d'interprétariat à assumer leurs responsabilités. Les rédacteurs de cet «avertissement», refusent catégoriquement à ce que les étudiants soient pénalisés. «Après avoir mis du temps à prendre la mesure de la mobilisation et après avoir fait l'impasse sur les demandes des étudiants, les responsables des départements adoptent, aujourd'hui, une stratégie de la tension et du pourrissement irresponsable et dangereuse», lit-on dans le communiqué. Les inégalités entre les départements de la même faculté sont la raison majeure du désarroi et le ras-le-bol qu'éprouve cette frange des étudiants. Il se trouve, selon la même source, que les étudiants en interprétariat sont également pénalisés quant à leurs notes des EMD. Les doléances émises sont demeurées sans réponse. Devant cette situation, les étudiants appartenant à cette organisation estudiantine appellent à l'ouverture du dialogue et créer les conditions d'une sortie de crise. Ils lancent une campagne pour «exiger une autre politique de l'université.» Cette campagne sera menée dès cette semaine dans tous les départements et «permettra de mobiliser les étudiants», fait savoir un 2e communiqué de l'Unea (bureau d'Alger). Si les services concernés continuent à briller par leur silence, cette organisation ne peut qu'«appeler à la mobilisation des étudiants dans l'ensemble des départements». Des assemblées générales d'information seront également organisées.