Le secrétaire général de l'UGTA a, par ailleurs, rappelé que le secteur de la presse relève de la Fédération nationale des journalistes algériens (FNJA) affiliée à l'UGTA. La convention collective de la presse réglemente, notamment, les principaux aspects des relations professionnelles, les différentes étapes de la carrière professionnelle, les conditions de promotion professionnelle et la révision de la grille des salaires, des allocations, des primes additionnelles et des assurances sociales de base et additionnelles, selon la FNJA. Interpellé sur l'échéance de la prochaine réunion de la tripartite (gouvernement, UGTA et patronat), Sidi Saïd a précisé qu'aucune date n'a encore été fixée. Dans son intervention à l'ouverture des travaux de cette rencontre, il a mis l'accent sur la protection sociale et la négociation collective qui sont, a-t-il dit, des «thèmes d'actualité». Evoquant le processus de négociations en Algérie, il a expliqué que la démarche collective entre les pouvoirs publics, les organisations patronales et l'UGTA a insufflé une «dynamique» dans la prise en charge des questions économiques et sociales dans le respect «strict» des champs d'action des uns et des autres. M. Sidi Saïd a qualifié cette démarche de «pièce maîtresse» dans le dialogue social avec la prise en charge de l'ensemble des questions «sans confrontation». «La participation collective à travers le dialogue social constitue la clé de tous les problèmes», a ajouté le secrétaire général de l'UGTA, soulignant qu'en une année les différentes parties (en Algérie) sont parvenues à un nombre d'accords salariaux et conventions de branches. «L'expérience de l'Algérie, exposée récemment devant le conseil d'administration du BIT, fait honneur aux partenaires sociaux en Algérie», a ajouté M. Sidi Saïd. Abordant la question de l'équité et de la justice sociale dans le monde, il a estimé que le phénomène de la mondialisation a créé un «déséquilibre» entre les pays développés et ceux appelés pays en développement ou carrément pauvres. Il appellera, en conséquence, les syndicats des pays développés à davantage de solidarité avec leurs homologues des pays en développement, relevant que le reprise de la croissance dans le monde ne touche pas les pays pauvres.