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Revers de la médaille
Publié dans La Tribune le 19 - 12 - 2010

Dans son dernier hors-série, l'Atlas des Mondialisations, publication coéditée par les journaux le Monde et la Vie, dessine un bilan du secteur de l'éducation en Algérie des plus positifs. Les efforts accomplis par l'Etat pour «socialiser» et généraliser la scolarisation des enfants sont qualifiés d'«inégalés» et les conditions d'enseignement sont considérées comme «les plus favorables» à la réussite. Pour les rédacteurs de cette analyse, le secteur de l'éducation doit ce bond en avant au «soutien important de l'Etat à la scolarisation» et à la refondation globale du système éducatif qui est intervenue grâce aux réformes engagées depuis 2003, dont la réorganisation des cursus scolaires, la modernisation de l'ensemble des programmes pédagogiques et la formation des enseignants. Cette refondation a permis de faire progresser les indicateurs de qualité de l'éducation de manière constante et de réduire le taux de déperdition scolaire d'année en année, souligne la revue qui a basé son analyse sur les chiffres et les données du ministère de l'Education nationale.
Mais ce que ne dit pas le ministère de l'Education, c'est les couacs et les ratages de la réforme. Il a, en effet, montré la médaille sans révéler son envers. Or, toute médaille a sa face cachée, qu'on doit regarder, même si elle est rébarbative, surtout, dirions-nous. Car ce n'est pas en cachant le revers et en refusant de le voir qu'on rendra la médaille plus brillante. Certes, l'école algérienne a fait de grands pas pour la socialisation et la généralisation de l'éducation, y compris pour les filles. Il est vrai que le secteur s'est renforcé avec la construction de nombreuses infrastructures.Mais ce que l'école algérienne a gagné en nombre et en quantité, elle l'a perdu en qualité. Les programmes scolaires «enrichis» avec des matières facultatives - au détriment des arts et de la lecture dont l'importance n'est plus à démontrer - ont surchargé les emplois du temps, transformant l'école en chaîne de fabrication d'élèves et, plus tard, de diplômés. L'école algérienne apprend aux enfants à apprendre, non à comprendre. Elle ne leur apprend pas à développer un esprit analytique et critique mais juste absorbant, qui leur permettra d'ingurgiter le programme et de décrocher de bonnes notes.
Il faut dire que cette baisse de la qualité n'est pas une caractéristique de l'école algérienne. De nombreux pédagogues et psychopédagogues dénoncent la baisse de la qualité de l'enseignement dans de nombreux pays développés. Cela ne devrait toutefois pas justifier nos faiblesses ni nous pousser à adopter des attitudes d'autosatisfaction qui nous empêcheraient de faire l'autocritique nécessaire pour améliorer la qualité, tout en préservant la quantité, dans l'enseignement. C'est sans doute là le défi majeur que l'Etat algérien devra relever.
H. G.


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