La secousse tellurique de 3,5 sur l'échelle ouverte de Richter qui a secoué la ville de M'sila, hier peu après 5h30, a été ressentie notamment dans les mosquées où des milliers de fidèles accomplissaient la prière du Fadjr ainsi que dans certains cafés déjà ouverts, selon des témoins. Le samedi étant une journée de repos pour la majorité des travailleurs, la secousse s'est produite à un moment où la plupart des M'silis étaient encore au lit, ils ne l'ont donc pas ressentie, à l'exception des familles résidant dans des bâtiments, dans les étages supérieurs, en particulier. Beaucoup parmi ces derniers, apeurés, ont quitté leurs appartements «sans que l'on puisse néanmoins parler de mouvement de panique ou de cas de choc», indique-t-on. Contactés par l'APS peu après 8h30, les services hospitaliers ne font part, en effet, d'aucune évacuation ou admission dans leurs services. Depuis 8 heures, cependant, ce tremblement de terre constitue le principal sujet de discussion dans cette région déjà touchée par une violente secousse qui avait affecté, le 14 mai dernier, les zones de Ben Ilmène et de Ounnougha, dans le nord de la wilaya, provoquant trois décès et des dégâts matériels. De nombreux habitants du chef-lieu ont d'ailleurs contacté leurs proches ou amis résidant dans cette région septentrionale pour se renseigner, craignant une répétition du drame qui avait eu lieu au printemps 2010. A 9 heures, le calme régnait dans la ville de M'sila et dans les agglomérations environnantes.