Conseil de la nation: adoption du texte de loi relatif à la protection et à la promotion des personnes à besoins spécifiques    L'Algérie veillera à assurer une prise en charge optimale aux pèlerins durant la saison du hadj 1446/2025    Le secteur de la Poste et des Télécommunications œuvre sans relâche à améliorer les services d'Algérie Poste    ONU: Attaf s'entretient à New York avec son homologue colombien    Belmehdi préside l'ouverture d'une conférence scientifique sur le Coran et les récitateurs    Renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation: retrait des formulaires de déclaration de candidature    Musée "Ahmed Zabana" d'Oran: une visite virtuelle pour découvrir l'art plastique algérien    Natation: début des épreuves du championnat national hivernal des benjamins à Oran    Arkab reçoit l'ambassadeur du Sultanat d'Oman et un représentant du groupe Suhail Bahwan Holding    Alger: installation du wali délégué de la circonscription administrative de Bab El Oued    Reddition de deux terroristes et arrestation de 15 éléments de soutien aux groupes terroristes    Ghaza: le bilan s'élève à 47.283 martyrs et 111.472 blessés    Lancement prochain de la 1ère coupe d'Algérie inter-lycées, CEM et primaires    Attaf préside une réunion du CS sur la coopération entre la LA et l'organe exécutif de l'ONU    CNDH : l'Algérie a placé le secteur de l'éducation en tête de ses priorités    Energie: la 12e édition des JST de Sonatrach en juin à Oran    Ballalou: renforcer davantage la coopération culturelle entre l'Algérie et l'Italie    Lancement d'un concours pour le recrutement de 476 employés    Mise en service d'un tronçon de 14 km de la pénétrante autoroutière Djen Djen-El Eulma    JSK : L'Allemand Josef Zinnbauer, nouvel entraîneur    La JSK sauve sa place de leader face au CRB    Le tirage au sort le 27 janvier    Le Président Tebboune salue l'opération de libération du ressortissant espagnol    Le président de la République reçoit le Commandant d'Africom    Le nouvel appareil de jardinage d'intérieur de LG dévoile un désigne raffiné    «Les masques sont tombés ! »    Deux personnes échappent de justesse à la mort    Le wali gèle les activités de l'APC de Béni-Dergoune    Le rôle du Président Tebboune salué    S'agit-il d'un véritable cessez-le-feu ou d'une escroquerie ?    Les premières décisions du Président Donald Trump tombent    Une délégation parlementaire inspecte des sites à Timimoun    Plus de 25 heures de témoignages vivants collectées à Tlemcen    ''Le Pays de Peter Pan'' de J.M. Barrie et ''La Terre du Milieu'' de J.R.R. Tolkien    Le président Tebboune salue l'opération de libération du ressortissant espagnol    Skikda: 162 millions de dinars pour la réhabilitation des infrastructures devant accueillir une partie des Jeux scolaires africains        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le syndrome FLN
Publié dans La Tribune le 26 - 12 - 2010

à l'approche d'échéances électorales, le FLN est saisi par une fièvre politicienne de redressement, voire de «dressage» et les comploteurs d'hier se voient victimes d'un complot, les redresseurs d'hier sont appelés à se redresser… mais jamais l'opinion publique n'a compris l'objet du «redressement». Depuis «le coup d'Etat scientifique» contre Mehri, considéré comme un rebelle, un leader qui a osé entraîner le vieux parti du «nidham» dans l'opposition, ce qui était perçu comme une «hérésie», jamais une crise au sein du FLN n'a été provoquée par une divergence politique, idéologique, programmatique qui aurait le mérite d'alimenter la scène nationale d'un débat de fond sur le devenir d'une nation, d'un parti, sur les choix stratégiques de l'Etat, sur les perspectives économiques, sociales et politiques du pays. Toutes les crises qui ont traversé le FLN et qui ont fait école depuis 1995 sont liées à des luttes de chapelles, de leadership, d'hégémonie d'une tendance sur une autre sans débat d'idées, sans confrontation entre programmes, entre visions… Seules les échéances électorales mobilisent les appareils qui, à leur tour, essayent de gagner une base ignorée, entre deux locales, deux législatives, deux présidentielles. L'échéance des législatives de 2012 réveille les vieux démons du parti, alimente sa crise cyclique, fait sortir de l'ombre des noms qui commencent à dénoncer ce qu'ils avaient approuvé lors du congrès précédent et découvrent des déviations d'une trajectoire qui n'a jamais été définie auparavant. Car la trajectoire en question n'est autre que celle de l'ambition d'individus, de groupes de personnes qui agissent en électrons libres en quête d'un pôle politique porteur, autour duquel ils se cristallisent pour pouvoir atteindre leurs objectifs électoraux. En 2010, les discours développés pour justifier une fronde contre le leader en place sont les mêmes que ceux qu'on a déjà entendus en 1999. Le FLN avec toute la composante de ses instances dirigeantes se comporte comme un appareil électoraliste et non comme un parti qui a des principes, des objectifs et un programme à proposer aux Algériens. Dans les faits, c'est le FLN qui a besoin du soutien de Bouteflika et non l'inverse. Car, pour se donner l'illusion d'occuper la scène politique, le FLN fait de son soutien au programme présidentiel une litanie, alors que le FLN, autant que d'autres partis, n'a aucune prise sur la rue qui s'adresse directement au président de la République pour poser ses problèmes. Bouteflika s'est toujours présenté comme un candidat indépendant et non celui d'un parti ou d'une coalition de partis. Est-ce pour faire taire les «mauvaises langues» qu'on anticipe sur la présidentielle de 2014 et annonce d'ores et déjà que Bouteflika sera le candidat du FLN ? Le FLN gagnerait mieux à faire sa mue, à se normaliser et se doter d'un programme alternatif qui le libérerait des discours de circonstance afin qu'il cesse d'être un comité de soutien.
A. G.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.