à quelques semaines de la tenue du VIIIe congrès bis du FLN, le mouvement dit de “redressement” n'arrive toujours pas à rallier la démarche de la nouvelle direction du parti. Dans un communiqué non signé, rendu public hier, on apprend qu'une rencontre, regroupant les animateurs de ce mouvement dont des ministres FLN, s'est tenue, jeudi dernier, à Sidi Fredj. Ce huis clos, qui s'est voulu un rendez-vous d'évaluation à la préparation du VIIIe congrès bis du parti, s'est achevé sur une série de recommandations. La plus saillante d'entre elles est indéniablement la velléité des “redresseurs” de convoquer eux-mêmes les assises du FLN : “nous insistons sur le fait que dans le cas d'un blocage, ce sont les militants qui ont porté l'affaire devant la justice pour invalider le VIIIe congrès, qui ont à eux seuls, les pleins droits de convoquer le VIIIe congrès de redressement conformément à la décision de justice”, lit-on dans le communiqué d'hier. Réfutant la composante de l'actuelle direction provisoire du FLN, tout en soutenant la seule personne de Belkhadem en sa qualité de coordinateur de la commission nationale de préparation du congrès, les “redresseurs” usent d'un ton menaçant à l'égard de ceux “qui veulent porter atteinte au parti” sans pour autant les identifier : “Le mouvement de redressement avec ses véritables militants et la majorité de ses ministres jaloux du respect de l'application de ses textes menacent tous les comploteurs contre le parti de les dévoiler à l'opinion publique et de prendre des mesures coercitives à leur encontre.” R. N.