La 2ème édition du Festival culturel international de musique symphonique d'Alger (FCIMS) qui s'est déroulé du 9 au 14 décembre passé, s'est distingué par une véritable réussite tant sur le plan de l'organisation que sur le plan de la qualité des concerts qui a drainé de nombreux mélomanes toutes catégories sociales confondues.Cette réussite est en fait le fruit d'un travail mené ces dernières années par l'Orchestre symphonique nationale (OSN) sous la direction d'Abdelkader Bouazzara, menant une politique de culture de proximité en sillonnant plusieurs wilayas du pays et animant des concerts réguliers au niveau de la capitale pour faire sortir la musique symphonique de son carcan élitiste et la rendre accessible au plus large public. L'édition de 2010, placée sous le slogan «Patrimoine, universalisme et harmonie» s'inscrit dans la continuité de la première édition qui, fort de son succès, a vu une progression des pays participants s'élevant à dix-huit. Cette année, le festival a innové en désignant un pays invité d'honneur, en l'occurrence l'Espagne. Durant six soirées, drainant un public de plus en plus nombreux, quatre pays se sont succédé sur scène pour rivaliser de virtuosité en présentant les plus belles partitions du patrimoine de la musique classique universelle. Une attention particulière a été accordée à la formation, à travers l'organisation de conférences et de master-classes au profit des étudiants venus des différents instituts de musique du pays. Le summum de la manifestation a été sans conteste la soirée de clôture, où un orchestre multinational comprenant des musiciens de l'OSN et des pays invités, sous la baguette du maestro Missak Baghboudarian ont enchanté les présents, notamment, avec leurs talentueuses interprétations de Shéhérazade du compositeur Rimsky Korsakov. Lors de cette soirée, des hommages émouvants ont également été rendus à des personnalités qui ont contribué à la promotion de la musique symphonique en Algérie. S. A.