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Pas de place pour les nouvelles techniques de transformation
Production d'huile d'olive
Publié dans La Tribune le 17 - 01 - 2011

Même s'il est encore trop tôt pour évoquer les statistiques concernant la production d'huile d'olive, les échos sont favorables et font déjà part d'une récolte nettement meilleure que celle de la campagne précédente. Selon les responsables à charge du secteur, et de l'avis des agriculteurs eux-mêmes, les quantités d'olives récoltées sont importantes cette année. Seulement, le secteur oléicole bute sur des problèmes de transformation. Car, souvent, les huileries sont encore traditionnelles, et les investissements dans le domaine sont considérés comme lourds, ce qui décourage beaucoup d'opérateurs à se lancer dans cette industrie, d'autant que les lourdeurs
bancaires sont telles que plus d'un volontaire s'en détourne. L'activité en elle-même étant saisonnière, elle peu d'opérateurs y investissent, se contentant d'entreprises plutôt familiales, transmises de père en fils, gérées de façon encore archaïque, ce qui n'est pas pour développer cette industrie de transformation. Les chiffres l'attestent, puisque les capacités de transformation, ces dernières années, pour l'olive à huile sont de 1 705 huileries dont 85% sont des huileries traditionnelles et 10% seulement représentent des huileries modernes. Un programme de modernisation du secteur de transformation est en cours. Il existe également 46 unités de conditionnement.
De l'organisation des oléiculteurs
Les opportunités de partenariat existent dans les domaines technique et commercial, mais les moyens doivent être au rendez-vous pour développer davantage ce créneau d'activité porteur, au vu des quantités importantes d'olives récoltées chaque année, et prêtes à être transformées avant leur mise en bouteille. D'autant que la qualité de l'huile algérienne est reconnue mondialement. Les oléiculteurs gagneraient à s'organiser encore plus pour constituer une force et pouvoir commercialiser le produit à l'international. Des expériences existent déjà, mais en l'absence d'informations et même de coordination concernant la qualité de l'huile et le taux d'acidité qu'elle ne doit pas dépasser, ou encore sa mise en bouteille en verre, selon les spécialistes, et non en plastique comme cela se fait actuellement, il serait difficile de conquérir les marchés étrangers, surtout européens où, les normes de sécurité alimentaire sont strictes et haut, il est difficile d'y accéder. Les oléiculteurs se doivent donc de se mettre aux normes internationales en la matière, à travers la modernisation réelle de leurs huileries, leur ouverture sur leur environnement, et surtout la labellisation de leur produit et la sensibilisation pour obtenir un bien meilleur produit. Sans cela, l'huile algérienne ne pourra pas être commercialisée outre-mer, et les efforts de l'Etat, depuis des années, pour soutenir cette filière s'avéreraient vains. En effet, l'oléiculture est très encouragée par l'Etat, depuis la mise en place du Plan national de développement agricole (PNDA) en 2000. La filière a vu des milliers d'agriculteurs se lancer dans la plantation d'oliviers, si bien que la superficie consacrée à l'olivier est passée de 165 000 hectares en 2000 à plus de 300 000 aujourd'hui. Cette année, la campagne oléicole 2010/2011 s'annonce exceptionnelle presque dans toutes les régions du pays. Il est vrai que les statistiques définitives ne sont pas encore établies, mais la majorité des professionnels évoquent partout cette production d'exception.
Une nouvelle production de 15 000 tonnes d'huile en 2010
Le conseil oléicole international, sans aborder la qualité de l'année en cours et tenant compte de la seule entrée en production de 75 000 ha, a estimé qu'en 2010 une nouvelle production de 15 000 tonnes d'huile viendrait s'ajouter à la production nationale. Avec
plus de 32 millions d'oliviers répartis sur 100 000 exploitations oléicoles, le pays a produit en moyenne, durant la dernière décennie, 35 000 tonnes d'huile d'olive annuellement, contre 19 000 tonnes en 1999. Il faut rappeler que la campagne de 2008/2009 a battu le record, avec une production de près de 5 millions de quintaux d'olives, alors que la production d'huile a atteint les 60 000 tonnes. Des quantités qui ont permis au pays d'être à la 5ème place mondiale des producteurs d'olives. Il ne faut pas oublier de rappeler que la campagne 2007/2008 était plutôt mauvaise, avec seulement 1,6 million de quintaux d'olives récoltés et une production d'huile d'olive qui n'a pas atteint les 25 000 tonnes. Faut-il encore rappeler que la moitié du verger oléicole national se situe au centre du pays avec 62% des plantations, suivi de l'Est avec 22%, et de l'Ouest avec à peine 16% de l'oléiculture. Les efforts de l'Etat doivent se poursuivre pour soutenir davantage ces agriculteurs dont beaucoup se plaignent de l'absence d'aide et d'orientation pour l'obtention de crédits pour la mise en place de nouvelles huileries modernes, et la modernisation des anciennes. D'autant que la production et les
rendements s'améliorent d'année en année.
B. A.


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