Photo : Riad Par Samira Imadalou Après la visite récente de la directrice adjointe de l'agence gouvernementale britannique qui aide les entreprises étrangères à s'implanter au Royaume-Uni UKTI et celle du ministre britannique chargé du Moyen-Orient, une importante délégation commerciale britannique est attendue à Alger le 23 janvier prochain pour une visite de quatre jours. Composée de 34 hommes d'affaires, dont certains se rendent en Algérie pour la première fois, cette mission sera représentée par plusieurs secteurs d'activité économique, à l'instar de l'énergie, de l'agriculture, des travaux publics, de l'ingénierie, des finances et de l'industrie C'est ce qu'a indiqué l'APS hier citant, à partir de Londres, le nouveau directeur de Middle East Association (MEA), M. Charles Hollis, lequel a qualifié cette délégation de la «plus importante mission, en termes de participation, jamais envoyée en Algérie». Cette mission dénote aussi, selon la même source, «la ferme volonté des hommes d'affaires de Grande-Bretagne d'investir en Algérie, considérée comme un marché émergent, nouveau et prometteur» pour les opérateurs britanniques qui feront le déplacement en Algérie du 23 au 26 janvier prochains. Ces opérateurs sont à la tête d'entreprises de renommée mondiale. Le directeur de la MEA a cité, entre autres, Rolls Royce (générateurs d'énergie), Massey Fergusson (machines et outillage agricoles), ou Asta Zenica (produits pharmaceutiques). Ces firmes cherchent à conclure des partenariats avec des entreprises algériennes. «Avec l'Algérie, il faut non seulement accroître et diversifier les échanges économiques, mais aussi créer des joint-ventures tant ce marché présente les caractéristiques d'un marché à fort potentiel», a relevé à ce sujet M. Hollis, qui a mentionné «un changement de la perception» du marché algérien. Les membres de la délégation auront l'occasion de découvrir les nouveautés en matière de législation régissant l'investissement et le commerce en Algérie au cours des entretiens prévus avec les représentants du gouvernement et chefs d'entreprises nationales. Selon ce responsable, les hommes d'affaires britanniques ont compris l'importance du marché algérien et veulent aller au-delà de l'acte commercial à travers une plus grande implication dans les projets lancés dans le cadre du programme de développement socio-économique.A titre de rappel, cette mission est la deuxième du genre qu'organise le MEA après celle de 2010, qui avait regroupé une douzaine d'entreprises et dont les résultats sont jugés globalement favorables. Concernant la présence britannique en Algérie, les entreprises de renom à l'instar de BP, BG, British Airways, HSBC, Shell ou Unilever, entre autres, sont opérationnelles en Algérie. En matière d'échanges commerciaux entre l'Algérie et la Grande-Bretagne, selon les statistiques douanières, ils étaient de près de 2 milliards de dollars en 2009, dont 1,181 milliard de dollars d'exportations algériennes et 720 millions de dollars d'importations. En 2009, la Grande-Bretagne a été classée 10e client de l'Algérie et son 14e fournisseur.