Des syndicats autonomes et des partis politiques, auxquels se sont joints des associations et des comités d'étudiants, en plus de la Ligue algérienne des droits de l'Homme, ont appelé, hier à Alger, à une marche, le 9 février prochain, pour la levée de l'état d'urgence. La date choisie correspond au 19ème anniversaire de l'instauration de l'état d'urgence, soulignent les initiateurs de cet appel. Parmi eux, le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef), le Conseil des lycées d'Alger (CLA), le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap), aile Malaoui, et les coordinations du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes). Pour les partis politiques, il y a le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), le Front des forces socialistes (FFS), le MDS et le PLJ. Des associations de femmes et des comités d'étudiants de la wilaya de Tizi Ouzou ont pris part à cette rencontre et appuyé l'appel des syndicalistes à une marche pour la levée de l'état d'urgence. Ces mêmes parties réclament également la libération de tous les jeunes arrêtés lors des dernières émeutes. Autre recommandation, la création d'une coordination nationale regroupant l'ensemble des organisations présentes à la rencontre d'hier, ainsi que celles qui soutiennent les mêmes revendications. K. M.