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Le FLN, le PJL et l'UGTA applaudissent aux mesures décidées par le Conseil des ministres Levée de l'état d'urgence, ouverture des médias et dépénalisation de l'acte de gestion
Le parti du FLN a exprimé sa «grande satisfaction» suite à la décision de lever l'état d'urgence prise par le président de la République lors du dernier Conseil des ministres. Le FLN estime que cette mesure, intervenant au «moment opportun», est en «parfaite harmonie avec l'évolution de la société et la dynamique du peuple algérien qui aspire à davantage de progrès et de bien-être». Il a relevé «avec fierté le souci de l'Etat d'œuvrer à consacrer la justice et la liberté tant pour ce qui est des mesures prises pour répondre aux besoins matériels du peuple que pour la levée de l'état d'urgence […]». Pour le FLN, la réaffirmation par le président de la République du droit de toutes les composantes politiques et associations agréées de bénéficier d'une couverture équitable de leurs activités par la télévision et la radio «est susceptible de permettre aux médias publics d'assurer pleinement le service public». Le FLN a tenu à saluer le courage du président Bouteflika qui a reconnu clairement que «des atteintes aux deniers de l'Etat existent et que le fléau de la corruption a pris de l'ampleur». De son côté, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ) a estimé que «les mesures annoncées en Conseil des ministres jeudi 3 février par le président de la République, concernant la prochaine levée de l'état d'urgence et l'ouverture de tous les médias publics aux partis politiques et associations agréées, constituent une avancée sur la voie de l'édification d'une société libre et démocratique». Le parti de Mohamed Saïd note, dans un communiqué, que ces «mesures couronnent deux décennies de combat des partisans de la liberté, de la justice et de la démocratie qui n'ont jamais douté de la justesse de leur cause». Cependant, a-t-il fait remarquer, «l'absence d'une date précise pour la levée de l'état d'urgence réduit la mesure annoncée à une simple promesse et laisse planer des doutes quant à l'étendue pratique de sa portée». Aussi, le PLJ (non agréé) estime que «la limitation de l'ouverture des médias publics aux seuls partis politiques et associations agréés signifie le maintien de la fermeture du champ politique pour la onzième année consécutive». Enfin, le PLJ indique que «cette persistance à reconduire un mode de gouvernance aux résultats contestés eu égard aux décisions prises et évalués à huis clos confirme que le pouvoir est en décalage par rapport à la réalité du terrain et ne semble pas avoir suffisamment saisi le besoin pressant de changement, de mieux vivre dans la dignité, de justice sociale et d'assainissement de la vie publique exprimé par les dernières émeutes spontanées des jeunes dans plusieurs wilayas». Dans une déclaration, la direction de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA) a salué les dernières mesures annoncées par Son Excellence le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et considère qu'«elles sont de nature à ancrer davantage la dynamique dans la voie de la cohésion nationale et du développement économique et social en faveur de l'ensemble des travailleurs, de leurs familles et, particulièrement, la jeunesse». Pour l'UGTA, «la levée de l'état d'urgence participe de cet objectif de retour à la paix que la politique de réconciliation nationale, lancée à votre initiative, a pu consacrer». Aussi, «cette levée est à n'en point douter une démarche en plus pour renforcer la pratique de la démocratie dans notre pays». Quant à la décision en faveur des jeunes concernant la lutte contre le chômage et «l'insertion progressive de ces jeunes dans la vie économique et sociale, elle va immanquablement susciter des espérances nouvelles pour notre jeunesse», a indiqué l'UGTA. En plus des décisions ayant trait à la défense du pouvoir d'achat, à l'accès au logement et à la dépénalisation de l'acte de gestion, l'UGTA soutient «toutes les mesures visant à préserver l'économie nationale et salue les orientations données pour un service public performant, ainsi que les instructions à tous les responsables, tenus de veiller à améliorer le dialogue avec les citoyens». Pour Abdallah Djaballah, l'ancien leader d'El Islah et Nahda, «la promesse de lever l'état d'urgence et l'ouverture du champ médiatique sont un pas positif s'il venait à se réaliser, mais insuffisant parce que le peuple veut des réformes globales, profondes et rapides». R. I.