Photo : Sahel Pour sa 13ème édition, qui est prévue du 27 octobre au 5 novembre prochains dans les pavillons de la foire d'Alger, le Salon international du livre d'Alger (SILA) s'est vu enrichi par l'institution de sept prix littéraires qui viennent d'être institués par les organisateurs de la manifestation. «C'est la première fois que ces prix, qui visent à encourager la production littéraire nationale de qualité, vont être attribués», a indiqué le responsable de l'animation culturelle du SILA, Mohamed Balhi, qui est aussi directeur de l'édition à l'ANEP, co-organisatrice du salon. Ces prix au nombre de 7, à savoir prix du roman (en arabe et en français), du livre de jeunesse (en arabe et en français), du beau livre et patrimoine (en arabe et en français) et du texte littéraire en tamazight, visent à récompenser des auteurs nationaux édités en Algérie, a précisé M. Balhi. Parmi les critères de sélection retenus figure la valeur esthétique et intellectuelle de l'ouvrage. Et dans le cas où il n'y aurait pas d'ouvrages répondant à tous les critères fixés dans une catégorie ou l'autre, le prix ne sera pas attribué, précisera le responsable qui soulignera que les ouvrages soumis à la sélection doivent être récents, c'est-à-dire ne pas dépasser, à la date d'ouverture du SILA, une année. En plus de combler un déficit dans l'attribution de distinctions et récompenses à la créativité et à l'effort intellectuel dans le domaine littéraire, ces prix donneront au SILA une dimension qui lui manquait jusque-là. Par ailleurs, le responsable de l'animation culturelle du SILA fera remarquer que «des auteurs algériens sont récompensés à l'étranger, d'une part parce qu'ils ont du talent mais, d'autre part, pour de considérations politiques, de récupération des élites intellectuelles et de marketing». «Tous les grands éditeurs ont répondu au concours en vue de l'obtention de ce prix qui, à l'instar des grands prix littéraires institués dans le monde, a plus une valeur symbolique que matérielle.» «Cette distinction, décernée par un jury de qualité, est une reconnaissance et une consécration aussi bien pour l'auteur que pour l'éditeur», a conclu M. Balhi.