Synthèse de Fella Bouredji Une cérémonie de remise des prix littéraires du SILA 2008 (Salon international du livre d'Alger), s'est tenue jeudi soir dernier à la Safex pour distinguer les meilleures publications. Le prix du livre pour enfants a été décerné à Abdelaziz Bouchefirat pour Hikayet wa kissas lil etfal (Histoires et contes pour enfants), publié par les éditions El Maarifa tandis que le prix du livre de jeunesse a été attribué à Djouhar Khater pour son ouvrage intitulé la Rose de lumière, paru chez Casbah éditions. Les lauréats du prix du Patrimoine sont l'écrivain Abdelhamid Benhedouga auteur de Amthel djazaïrya (Proverbes algériens), édité par Casbah Editions, l'historien Abderrahmane Khelifa pour son œuvre Honein publiée par Dalimen Editions et l'anthropologue Dida Badi pour l'Imzad (éditions ENAG). Les écrivains Maissa Bey et Waciny Laredj ont obtenu le prix du roman, respectivement pour leurs livres Pierre sans tapis ou cendres, publié aux Editions Barzakh et Climatorium pour les fantômes de Jérusalem, paru aux Editions Baghdadi. Waciny Laredj a dédié ce prix «aux enfants de Palestine». Le prix du meilleur texte en tamazight est revenu au livre collectif Tacemlit (Solidarité) de Hamid Oubagha, Ghania Khouchi, Kahina Ammari et Karima Baha, paru aux éditions Baghadi. Dans une brève allocution, le président de comité d'organisation du SILA, Ahmed Boucenna, cité par l'APS, a mis en exergue l'importance de ces prix littéraires, qui viennent d'être institués, tout en souhaitant que «cette initiative connaisse un succès et se perpétue». «Ont été primés des ouvrages écrits par des auteurs algériens, édités en Algérie et qui se caractérisent par leur valeur intellectuelle, littéraire et esthétique», ont indiqué les organisateurs, ajoutant que «l'institution de prix littéraires illustre l'intérêt croissant qu'accordent les membres du comité d'organisation à la promotion de la culture et à l'industrie du livre». F. B. Exclusion incompréhensible Nous n'avons pu couvrir la remise des prix littéraires du SILA 2008, car l'accès à la salle Djazaïr où se déroulait la cérémonie nous a été interdit. On nous a expliqué, à la porte, que l'entrée se faisait sur invitation nominative, que notre journal n'a jamais reçue. L'ordre de mission et/ou les cartes de presse qui sont valables pour toutes les manifestations du Salon ne l'étaient plus pour la remise des prix du salon. Pourquoi ? Aucun responsable n'était là pour nous expliquer ce triage et cette exclusion.