Un colloque international sur "le développement de l'agriculture saharienne par l'utilisation de l'énergie solaire et son impact sur l'environnement et les changements climatiques" se tiendra les 20 et 21 février en cours à Ghardaïa, a-t-on appris auprès des organisateurs. La rencontre, organisée par le forum algérien pour la citoyenneté et la modernité (FACM) avec la participation de plusieurs ministères et institutions nationales et étrangères, sera une occasion pour étudier "la mise en oeuvre d'un méga projet de valorisation des trois richesses potentielles du Sahara algérien, à savoir l'énergie solaire, les ressources en eau et l'agriculture saharienne", précise un communiqué du forum. Pour les organisateurs, l'énergie solaire peut aider à "juguler le phénomène périlleux de l'exode et compenser le déficit énergétique spécifique à l'économie saharienne", tout en préservant le milieu naturel qui "se dégrade dangereusement avec l'avancée du désert et une déforestation accrue". Avec plus de 3.600 heures d'ensoleillement par an, des sources géothermale, un potentiel éolien satisfaisant, le total d'énergie reçue dans la région saharienne en Algérie serait de 169.800 TWH par an soit 5.000 fois la consommation d'électricité du pays, selon la même source. L'Algérie investira entre 60 et 70 milliards de dollars d'ici à 2030 pour produire 12.000 MW d'électricité solaire destinés au marché national. Quelque 60 milliards de dollars peuvent être investis dans des projets d'énergie renouvelable destinée à l'exportation.