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Hillary Clinton réclame «un plus grand espace» pour l'opposition en Algérie Affirmant que les états-Unis sont «très satisfaits» par la levée de l'état d'urgence
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a réclamé à Tunis «un plus grand espace» pour l'opposition et le discours politique en Algérie. «Nous sommes très satisfaits par la levée de l'état d'urgence, mais nous pensons néanmoins que cela n'est pas suffisant», a-t-elle déclaré sur la télévision privée tunisienne Nessma, à l'occasion de son déplacement de 24 heures en Tunisie. Mme Clinton a souhaité en substance que les autorités algériennes accordent «plus d'espace» au discours politique, à l'opposition, à l'intégration économique et au développement des entreprises. Evoquant le train de réformes envisagées en Algérie, la secrétaire d'Etat américaine a déclaré que «nous savons qu'il y a une liste de pas à accomplir pour accroître les chances de succès des efforts de réforme en cours et nous espérons les voir franchis dans les semaines et mois à venir». La levée de l'état d'urgence en vigueur en Algérie depuis 19 ans, le 24 février dernier, a suscité des réactions positives de la part des partenaires de l'Algérie, notamment des Etats-Unis et de l'Union européenne, rappelle-t-on. Ainsi en est-il du secrétaire d'Etat adjoint américain chargé des affaires politiques, M. William Burns, qui a qualifié lors d'une visite à Alger de «très positives» les mesures annoncées mardi dernier par le Conseil des ministres en Algérie concernant notamment l'emploi, le logement et l'éducation. Lors d'une précédente déclaration, les Etats-Unis se sont dit «encouragés» par la décision du président Bouteflika de lever l'état d'urgence et ont noté avec satisfaction les récents commentaires du ministre des Affaires étrangères Medelci : «L'état d'urgence, mis en place depuis 1992, devrait être levé dans les prochains jours.» Dans ce sens, «les Etats-Unis accueillent la levée de l'état d'urgence comme une avancée positive», a poursuivi ce responsable. Le porte-parole du département d'Etat américain, Philipp Crowley, avait souligné quelques jours auparavant que les Etats-Unis étaient «encouragés» par une telle décision, indiquant qu'elle constituait aussi une «avancée positive». Mais, au lendemain de la marche du 12 avril à l'appel de la Coordination nationale pour le changement, les Etats-Unis ont affirmé qu'ils allaient «suivre de près» la situation en Algérie et appelé les autorités à «la retenue». Ce responsable, interrogé par l'agence officielle, a affirmé que la situation dans chaque pays est «unique» et que «nous devrions être très prudents et éviter de faire des généralisations pour la région, et ce, sur la base des expériences de chaque pays». A. R.