Synthèse de Badiâa Amarni En plus de la bataille de la quantité, les pouvoirs publics accordent une grande importance à l'aspect qualité dans toutes les filières d'activité, notamment celles des viandes blanches et rouges.Un appel a été d'ailleurs lancé par le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, M. Rachid Benaïssa, à l'adresse des opérateurs des filières viandes blanches et rouges afin d'«améliorer la production et répondre aux besoins de la population». A l'occasion d'une réunion au siège du ministère, il a instruit les opérateurs économiques activant dans ce créneau «à faire plus d'efforts pour le renforcement et la consolidation de ces filières». Dans un communiqué de presse émanant du ministère de l'Agriculture, M. Benaïssa a exhorté les opérateurs «à mettre à contribution les conseils interprofessionnels régionaux pour répondre au mieux aux besoins de la population». Le rôle de ces conseils consiste à rapprocher les acteurs de chaque filière et construire des partenariats publics et privés en appliquant le principe «gagnant-gagnant», dans le souci de «préserver les intérêts des différents acteurs, notamment les éleveurs». Lors de cette réunion, qui a vu la participation d'opérateurs relevant de la Société de gestion des participations - Production animale (SGP Proda), le ministre a rappelé la décision relative au renforcement du Système de régulation des produits agricoles de large consommation (Syrpalac) qui consiste, pour les viandes, en «l'acquisition par le biais des abattoirs publics et privés de la surproduction pour constituer un stock de régulation». Cette démarche permettra d'«absorber le surplus en période de surproduction et la constitution de stocks ressort à mettre sur le marché lorsque la demande sera forte».Pour ce qui est de l'aviculture, le premier responsable du secteur est revenu sur l'importance pour les abattoirs publics et privés et les aviculteurs de «consolider les partenariats entre eux avec la possibilité d'utiliser le crédit R'fig et le crédit fédératif dans le cadre de la mise en œuvre du système de régulation». Pour leur part, les opérateurs économiques ont pris l'engagement de développer les filières viandes et de contribuer à leur régulation, et de «jouer un rôle moteur dans la modernisation de la production».