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Les enseignants contractuels comptent reprendre la grève de la faim Divergences entre la déclaration du porte-parole du gouvernement et celle du ministère de tutelle
«Le conseil national des enseignants contractuels affilié au SNAPAP a accueilli avec un grand soulagement les déclarations du porte-parole du gouvernement et nous croyons que leur intention [des responsables] de trouver des solutions sérieuses pour le règlement de la situation des enseignants contractuels est sincère.» Ce sont les propos contenus dans un communiqué du Conseil national des enseignants contractuels (CNEC) qui relève des divergences entre la déclaration du porte-parole du gouvernement et la position du ministère de l'Education, après la rencontre ayant regroupé des représentants du CNEC et le secrétaire général du ministère le 8 du mois en cours. Cette rencontre, selon les rédacteurs du communiqué, n'a donné lieu à «aucune initiative pour dégager des solutions et prendre en considération la revendication principale qui est l'intégration». La position de la tutelle est la même, selon le CNEC, soit le renouvellement des contrats, tandis que «les autres points ont été rejetés», tels que la prise en compte du nombre d'années de travail dans le décompte pour la retraite, la participation à des concours dans un certain nombre de spécialités et le non-paiement des salaires. «Face à ces divergences entre la déclaration du porte-parole du gouvernement qui fait part de l'intention d'apporter une solution au problème des contractuels et la fuite en avant du ministère de l'Education nationale qui n'a à aucun moment évoqué les déclarations de M. Boukerzaza, la question reste posée : qui dit la vérité ?» s'interrogent les rédacteurs du communiqué qui affirment que la solution se trouve dans le décret exécutif 03-06 du 15 juillet 2006 «utilisé comme référence par le ministère». En réaction à cette situation, le Conseil national des enseignants contractuels organise aujourd'hui une «réunion extraordinaire» pour définir une démarche pour la poursuite des mouvements de protestation, sans exclure le recours une nouvelle fois à la grève de la faim «le plus tôt possible». R. M.