Les enseignants contractuels maintiennent la pression. En effet, ils se sont donné rendez-vous, demain devant le siège du gouvernement pour organiser un sit-in. Le Syndicat national autonome des personnels de l'administration publique (Snapap) est à l'origine de l'initiative. Les enseignants exigent leur permanisation sans conditions. C'est ce qu'on lit dans un communiqué de presse parvenu hier à notre rédaction. Selon le même document, cette action de protestation intervient à la suite de l'appel du conseil national du même syndicat tenu le 23 du mois en cours en son siège national à Alger. Selon les rédacteurs du communiqué, cette action se veut également une manière de dénoncer l'élimination de certains enseignants des concours d'accès au corps de l'enseignement. Le concours a été organisé dernièrement, expliquent-ils. «Nous avons enseigné des années durant. Pourquoi les responsables concernés ne veulent pas reconnaître nos diplômes?», s'interrogent les enseignants. Ils déplorent le licenciement abusif de plusieurs enseignants contractuels qui ont signé des contrats annuels. Les enseignants se sont mis d'accord sur la poursuite du mouvement de protestation durant la période des vacances. Ils ont organisé au début du mois un sit-in devant le Palais du gouvernement. Ils étaient préoccupés par leur situation qualifiée de désastreuse. Lors ce rassemblement, un enseignant a été bousculé par les forces de l'ordre. Les enseignants contractuels ont tenu, en novembre dernier, devant la présidence de la République, un autre sit-in violemment réprimé par les agents de l'ordre. La porte-parole du conseil national des enseignants contractuels a déclaré que près de 60 enseignants ont été arrêtés puis relâchés à une heure tardive de la nuit.