Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Une nouvelle loi sur les partis ne garantit pas de nouveaux agréments Le ministre de l'Intérieur affirme que le nouveau code de wilaya n'est pas encore prêt
Photo : Riad Par Ali Boukhlef L'élaboration de la nouvelle loi sur les partis ne garantit pas forcément l'agrément pour de nouvelles formations politiques. Cette sentence, prononcée hier au Sénat par Daho Ould Kablia a pourtant valeur de mise au point d'un ministre de l'Intérieur qui multiplie, depuis quelques jours déjà, des déclarations parfois contradictoires. «L'étude des dossiers de nouveaux partis se fera sur la base de la nouvelle loi qui sera adoptée par le Parlement en automne prochain», a indiqué le ministre en marge de l'adoption du nouveau code communal par les sénateurs. Seulement, précise-il, la participation de nouveaux partis à l'élection législative de l'année prochaine n'est pas forcément acquise. Selon Daho Ould-Kablia, «si la scène sera totalement libérée, à ce moment là, ils (les nouveaux partis) auront la latitude d'activer librement. Si, en revanche, il y aura des restrictions, on va appliquer la loi», a-t-il ajouté. Il a cependant mis un bémol : «On ne peut pas préjuger du contenu de la nouvelle loi sur les partis». Autrement dit, rien n'est encore tranché, puisque ce projet figure parmi les points en discussion entre Abdelkader Bensalah et les personnalités qu'il reçoit quotidiennement.Contrairement à ses habitudes, le ministre de l'Intérieur n'a pas voulu livrer le nombre de dossiers déposés pour l'agrément de nouveaux partis. «Il y a ceux qui ont déposé, d'autres ont l'intention de le faire, tandis que d'autres viennent juste pour demander des renseignements», a-t-il répondu, alors qu'il y a quelques jours, il avait avancé le chiffre de 40 nouvelles demandes d'agréments de partis politiques.L'autre loi en attente est celle du code de wilaya. Daho Ould Kablia a indiqué que le projet en question est «toujours en discussion au niveau du gouvernement». Autrement dit, le Parlement ne sera pas saisi de sitôt sur cette question dont dépend en partie l'application du code communal.Interrogé sur d'éventuelles nouveautés que portera le prochain code de wilaya, le ministre de l'Intérieur a refusé de s'avancer préférant renvoyer le tout au conseil du gouvernement. Cela ne l'a pas empêché de donner des pistes. On apprend ainsi que globalement, la philosophie du fonctionnement actuel de la wilaya ne va pas vraiment changer. «L'APW sera le tuteur du wali et ce dernier sera le tuteur de l'APC», a-t-il résumé, tout en rappelant une évidence : «l'APW vote un budget que le wali exécute».Daho Ould Kablia s'est exprimé au siège du Conseil de la nation. Il était venu assister à l'adoption, presque unanime, du nouveau code de la commune après seulement deux jours de débats.