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L'ANR appelle à la prise en charge des préoccupations de la jeunesse Le SG du PRA plaide pour l'abrogation des articles 82 et 192 de la loi sur les partis
Le secrétaire général du Parti du renouveau algérien (PRA), Kamel Bensalem, a plaidé, au nom d'un groupe de partis, auprès de l'instance de concertation sur les réformes politiques pour l'abrogation des articles 82 et 192 de la loi sur les partis, qu'il considère «antidémocratiques». Le vice-président de l'ANR, Ammar Lounis, a souligné : «Il est temps et rapidement que l'on prenne des mesures qui rassurent notre jeunesse.»En rappelant que le PRA avait rassemblé un groupe de partis qui avaient été «marginalisés» par une loi, spécialement celle relative aux partis dont l'amendement en 2007, notamment les articles 82 et 192, qu'il a considéré comme une atteinte aux partis politiques, le SG du PRA a indiqué qu'il ne reste plus de raison pour ne pas abroger ces deux articles. Il a précisé que «la majorité des partis soutient cette action», avant de détailler : «Nous sommes 16 partis concernés» par cette situation, auxquels s'ajoutent «4+1 des 9 partis qui ne sont pas concernés» par la révision de ces lois, mais «qui s'engagent à nos côtés». Aussi, dans la perspective des élections législatives de 2012, le SG du PRA dira s'attendre à une révision des lois sur les partis et celle relative aux élections, si cela répond aux aspirations des Algériens et débouche sur des élections démocratiques et représentatives avec la participation de tous les Algériens, à cette condition «cela sera le véritable démarrage des partis et un gage de confiance des Algériens pour qu'ils adhèrent aux réformes», a-t-il affirmé. La révision en profondeur de la Constitution, qui interviendra après les élections législatives, sera à même de «donner espoir à tous les Algériens», a-t-il ajouté.Récusant la question des «petits partis», il dira qu'«elle n'est pas une fatalité», en ajoutant qu'après les réformes «l'on s'attend à une nouvelle cartographie politique de partis, qui représentent les Algériens». Car, dit-il, «la situation actuelle réduirait la liberté des Algériens», d'où «la nécessité d'ouvrir le champ à tous les partis politiques algériens».Le SG du PRA a, en outre, appelé à la révision de la loi sur l'information pour une pluralité, à la dépénalisation des délits de presse et à l'ouverture des médias audiovisuels. Le vice-président de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Ammar Lounis, a, quant à lui, indiqué avoir rencontré l'instance de concertation à l'effet de «porter à sa connaissance ce que l'ANR a conçu pour contribuer, aux côtés d'autres personnalités nationales et de mouvements politiques du pays, la vision des réformes fondamentales qui doivent êtres opérées dans ce pays». «C'est dans ce cadre que, a-t-il ajouté, nous avons appuyé la nécessité de reconnaissance de partis politiques qui ont rempli tous les critères politiques et qui ne sont pas reconnus à ce jour.» Le vice-président de l'ANR dira avoir «exprimé sa solidarité et son point de vue sur la question». Il a indiqué avoir également attiré l'attention, «comme vous-mêmes les journalistes et l'ensemble de ceux qui sont attachés à l'intérêt supérieur de ce pays, qu'il est temps et rapidement que l'on prenne des mesures qui rassurent notre jeunesse, notre peuple laborieux, dans l'ensemble des tâches qui nous attendent tous». S'agissant de la rencontre entre lui, la délégation qui l'accompagnait et l'instance présidée par Bensalah, le vice-président de l'ANR a indiqué qu'il y a eu un accueil des plus fraternels, et même chaleureux, et qu'un échange de points de vue a été opéré. S'agissant du rôle de la femme, il a souligné la nécessité que la femme s'investisse dans la société civile et les partis, avant de conclure : «Rien ne se donne, tout s'arrache.» A. R.