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La culture gérée et dirigée s'étiole
En l'absence d'une obligation de résultats et de qualité
Publié dans La Tribune le 09 - 06 - 2011

Chaque wilaya a, au moins, une direction de la culture dotée d'un budget de l'Etat. Les grandes villes ont toutes une Maison ou un Palais de la Culture et un théâtre, également financés par l'Etat. Certaines Assemblées populaires communales (APC) confient la charge de l'animation culturelle dans la commune à un de leurs membres ou délèguent cette mission à un office qu'elles créent et financent. Avec un tel maillage, on pourrait croire - on serait même en droit de… - que la culture est partout et à la portée de tous.Mais la réalité est toute autre. La culture se fait non seulement rare, pour ne pas dire absente, dans certaines régions et quartiers, mais même sa diffusion laisse à désirer. Et on ne parle pas de la production artistique qui est souvent de piètre qualité. Le festival national du théâtre professionnel, qui s'est clôturé mardi dernier, est le dernier exemple de cette médiocrité qu'on a retrouvé dans les pièces que plusieurs théâtres régionaux ont osé inscrire en compétition, sans que les organisateurs du festival n'y trouvent à redire.Pourquoi des institutions qui sont financées par l'argent du contribuable produisent de la médiocrité ? La réponse est donnée par un vieil artiste blasé sous forme d'interrogation : «Pourquoi veut-tu qu'un directeur, un comédien ou un metteur en scène se cassent la tête pour faire du bon boulot quand on ne leur demande que de produire et de justifier la dépense du budget, sans obligation non de résultats, mais de qualité ?»Pis, les directions de la culture qui sont censées élaborer et mettre en place des politiques culturelles locales, se limitent en fait à la programmation et l'animation des fêtes et journées commémoratives officielles inscrites sur le calendrier du ministère de tutelle et à l'encadrement des festivals institutionnalisés. Idem pour les autres institutions. Pourtant, aux cotés de ces institutions et structures, on trouvent souvent des associations qui sont là à attendre qu'on veuillent bien les aider pour qu'elles puissent s'impliquer dans l'animation de la vie culturelle du quartier, de la commune ou de la ville. Les responsables qui acceptent de collaborer avec le mouvement associatif et de s'appuyer sur ses animateurs, en les soutenant, pour socialiser la culture sont rares.A considérer leur mission, les directions de la culture devraient être, à la fois, le centre de convergence de toutes les potentialités créatives et leur pourvoyeur. Un directeur n'a pas à s'occuper d'organisation mais de stratégie. Il n'a pas à produire, mais doit encourager la production et veiller à la qualité des produits. L'argent du contribuable doit servir à financer une culture d'utilité publique non une quelconque politique de vitrine qui bénéficie à ceux qui savent caresser dans le sens du poil et se placer sous le vent. Ceci est valable pour les directeurs de la Culture tout autant que pour le reste des responsables et gérants des autres institutions culturelles.
H. G.

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