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En sursis
Publié dans La Tribune le 12 - 06 - 2011

«Du poison dans nos assiettes.» Une petite phrase qui dit tout et n'a nul besoin de commentaires, mais juste d'explications et des arguments, que la journaliste et réalisatrice Marie-Monique Robin a livré dans Notre poison quotidien, comment l'industrie chimique empoisonne notre assiette, un documentaire qui a été diffusé sur la chaîne de télévision franco-allemande Arte en mars dernier.
Résidus de pesticides, insecticides, fongicides et autres produits phytosanitaires, additifs alimentaires (émulsifiants, anti-oxydants, colorants, conservateurs, édulcorants, aspartame…), Bisphénol A, dioxines, PCB, Teflon… Désormais, les produits chimiques sont omniprésents, dans tout ce que nous consommons et utilisons pour conserver ou cuire les aliments. Et donc, malgré eux, les consommateurs absorbent toutes ces substances, véritables poisons, qui sont à l'origine de maladies tels que le cancer, le diabète, l'obésité, ou les maladies neuro-dégénératives. Ces produits chimiques se retrouvent aussi bien sur les épluchures que dans le fruit, le légume, la viande, le produit conditionné ou le contenant.Il est vrai que ces substances ne sont ingérées qu'en petites quantités. Mais, en s'additionnant, leur cumul et leur interactivité peuvent finir par provoquer des dégâts irréversibles dans le corps humain. DJA (Dose journalière admissible), qui définit le niveau de produits chimiques qu'on peut absorber sans risque, et LMR (Limite maximale de résidus dans un aliment) ne sont que des mesures «relatives» qui ne portent que sur une substance à la fois et n'impliquent pas les interactions de plusieurs produits chimiques. D'ailleurs, les experts s'accordent à dire que ces mesures ne sont aucunement fiables. Et si les autorités sanitaires et les instances de contrôle et de surveillance soutiennent mordicus le contraire, il faut rappeler que ces dernières ont plusieurs fois été épinglées à propos d'expertises et études établies par des chercheurs dont les travaux sont financés par des entreprises utilisant des produits chimiques, donc payant rubis sur l'ongle pour avoir des résultats qui leur seront favorables.
Dès lors, la question qui s'impose, et que Mme Robin pose, est de savoir si ces poisons chimiques instillés dans notre chaîne alimentaire sont réellement et honnêtement testés et évalués. Est-ce que la réglementation à laquelle sont soumises toutes ces substances protège véritablement les consommateurs ? «Comment sont réglementées les 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement depuis la fin de la seconde guerre mondiale ?», demande la journaliste.Et la question, qui s'adresse aux pays développés, concerne tout autant l'Algérie, voire plus. Car, les mêmes produits chimiques sont dans tout ce que nous produisons et/ou importons, mais avec moins de rigueur dans les contrôles de dangerosité. Il est vrai que des cellules de veilles et d'alertes sont souvent mises en place, mais de manière conjoncturelle. Qu'en est-il des normes, mesures et contrôles des taux de substances chimiques contenues dans les produits ? Qu'en est-il de la sensibilisation des consommateurs aux risques que portent tous ces poisons qu'on leur fait ingérer ?
H. G.


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