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L'inexistence d'interface et de centres de transferts technologiques mise à l'index Contraintes et blocages dans la relation université/entreprise soulignés à Oran
De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar Y a-t-il une formule idoine pour relier le monde de l'université à celui de l'entreprise ? Quelles mesures faut-ils adopter pour concourir à une jonction entre ces deux mondes ? Les prises de mesures sont-elles suffisantes pour réaliser cette relation tant espérée et attendue des deux côtés ? Autant de questions et bien d'autres encore qui taraudent l'esprit des uns et des autres en vue de trouver la formule qui convient et qui permettra de développer les liens entre les deux secteurs. C'est dans cet esprit que s'est tenue, hier, une journée d'études intitulée : «L'université de l'USTO au service de l'entreprise». Les organisateurs de cette manifestation scientifique ont voulu, avant tout, opérer une offre de service globale aux différents opérateurs économiques, intéressés par une collaboration avec l'université des sciences et de la technologie USTO Mohamed Boudiaf. C'est avant tout, une opération de marketing et de communication que l'USTO a voulu opérer en direction des industriels et autres opérateurs économiques, notamment dans le secteur de la PME/PMI. Pour les responsables de l'université qui avaient monté cette opération de charme en direction des opérateurs, «il est surtout question de rendre visible les thématiques de recherche élaborées par l‘université», note-t-on. La rectrice de l'université USTO, le Pr Derdour Aïcha, qui a fait une brève allocution, trouve qu'«il n'y a pas d'interfaces entre l'université et l'entreprise […]. Il reste énormément de choses et de programmes à faire entre les deux parties. Pour nous autres partenaires scientifiques, il n'existe pas de tissu industriel réel qui puisse inciter à une telle collaboration […]. Il y a seulement quelques petites questions ponctuelles à régler et c'est tout», notera-t-elle avant d'annoncer la mise en place d'un site Internet dédié aux entreprises et un espace universitaire de l'entreprise. Selon un conseiller au ministère de la PME/PMI, «il n'existe pas de centres de transfert et d'appui technologiques qui relient l'université à l'entreprise. Et le programme de vulgarisation, n'est pas suffisamment apte à relever ces défis», notera l'orateur. Pour la vice-rectrice de l'USTO et présidente de la journée d'études, le professeur Benharrats Nassira, «nous devons faire valoir nos compétences et notre savoir faire en matière de recherches et d'expertise», a-t-elle confié. «Les entreprises ne savent pas qui nous sommes et ce que nous faisons dans nos 26 laboratoires de recherches. C'est le but de cette journée.» On croit savoir que des rencontres périodiques vont être organisées avec les opérateurs et les chefs d'entreprises, afin d'affiner la coopération et la collaboration. «Nous allons lancer des formations à la carte, en concertation avec les entreprises et leurs besoins. Nous pourrons également assurer des formations et des recyclages adaptés aux personnels des entreprises», notera notre interlocutrice avant d'ajouter que «les entreprises peuvent profiter de l'aubaine des programmes nationaux de recherches PNR qui sont financés à 100% par l'Etat. Il suffit qu'ils exposent leurs besoins et leurs demandes en matières de recherches». Notons que le ministère de l'Industrie a commandé quelques 314 sujets de recherches aux universités algériennes, a-t-on annoncé.