Sécurité routière et qualité des travaux réalisés, deux critères qui nécessitent, selon le ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, le «recours progressif» aux nouvelles techniques de réalisation des routes. M. Ghoul, qui était en visite jeudi dernier à Médéa, a mis l'accent sur l'impérative nécessité d'aller vers une plus large utilisation des dernières techniques, à l'exemple des additifs anti-corrosion et de la géo grille en fibres de verre fabriqués à base de produits synthétiques très résistants aux aléas climatiques et à la pression, mais également l'utilisation des récents procédés en matière de travaux publics, notamment sur les axes routiers structurants. Ces nouveaux procédés sont, selon lui, d'un apport non négligeable au secteur sur le plan technique et sécuritaire, sans oublier le gain économique d'une implication à grande échelle sur le coût du projet. «La pérennité des nos routes et leur fonctionnalité dépendront de notre capacité à maîtriser ces techniques», a affirmé le ministre en invitant les responsables du secteur des travaux publics à accorder plus d'intérêt à ce type de procédé, en donnant la priorité aux projets routiers structurants et aux sections de routes confrontées à des risques de glissement et aux aléas climatiques. Le ministre des Travaux publics a instruit les responsables du secteur pour le lancement «avant la fin de l'année» des travaux de réalisation des sections de routes dont les études sont déjà achevées. Ces travaux concernent notamment les tronçons routiers situés dans la partie sud de la wilaya, à savoir Berrouaghia-Boughezoul, et permettront de faire avancer ce projet structurant considéré comme la colonne vertébrale du réseau routier national. M. Ghoul a inspecté à Oum Djellil, localité du sud de la wilaya, le programme de désenclavement de 240 km, actuellement en cours d'exécution à travers plusieurs communes de la région steppique. R. N.